L'organisme profite de l'agrandissement de son édifice de la rue Principale pour refaire son stationnement dont la superficie a été passablement réduite par les travaux. L'aménagement du nouveau stationnement, qui comprendra 85 cases, permettra de gérer les eaux de pluie, explique Francis Dorion, directeur général adjoint de la MRC. En lieu et place de puisards menant aux égouts ou dans un fossé, les eaux de pluie seront dirigées dans des jardins de pluie, autrement dit des îlots de verdure. Ceux-ci capteront le phosphore drainé par la pluie dans le stationnement ainsi que le sel et autres substances utilisées pendant la période hivernale pour faire fondre la glace.
Les jardins de pluie seront composés d'arbres, d'arbustes et de plantes vivaces reconnus pour leurs capacités de filtration des eaux, souligne M. Dorion. «Ça va nous donner un drainage 100 % naturel.»
La MRC espérait pousser le projet plus loin. Elle a étudié la possibilité de ne pas recourir à l'asphalte comme revêtement de sol, mais plutôt à du végécol, un revêtement écologique composé de résidus végétaux agricoles et de granulats. Ce produit, plus connu en Europe où on le retrouve sur des pistes cyclables, a une mince empreinte écologique: son revêtement ne contient aucun dérivé pétrolier, sa production n'émet aucun gaz à effet de serre et sa pose ne nécessite pas une température de 150 Celsius comme l'asphalte (importante énergie nécessaire pour atteindre cette chaleur).
Tous les détails dans l'édition de vendredi.