"Je me suis engagé de cette façon parce que les cigarettes de contrebande sont trop facilement accessibles aux jeunes consommateurs et qu'elles représentent un plus grand danger pour la santé, mentionne M. Bonnardel. Je me dis que si les jeunes achètent des cigarettes à des revendeurs, ils seront plus susceptibles d'acheter de la drogue."Selon une étude réalisée par l'ACDA, plus de 40% des mégots recueillis dans une quinzaine d'endroits au Québec sont issus de la contrebande et cette proportion est encore plus grande aux abords des écoles.
"Les jeunes des écoles secondaires ne peuvent pas acheter de cigarettes dans des dépanneurs, explique Michel Gadbois, vice- président de l'ACDA, c'est pourquoi ils se tournent vers les revendeurs de tabac de contrebande. Nous savons qu'en ramenant le taux de contrebande à 10%, notamment en réduisant les taxes sur le tabac, le marché de la contrebande s'effondrerait de lui-même."
Tous les détails dans l'édition de jeudi.
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