Deltell réclame le financement des soins médicaux à l'acte

De passage à Granby, le chef de l'ADQ, Gérard Deltell (à droite), que l'on voit ici en compganie du député de Shefford, François Bonnardel, a proposé que le système de santé soit financé à l'acte médical.

Le refus des infirmières de l'urgence de l'hôpital de Granby de se présenter au travail, mercredi soir dernier, est un symptôme de l'état dans lequel se trouve le réseau de la santé du Québec, a fait valoir le chef de l'Action démocratique du Québec, Gérard Deltell, lors d'un point de presse tenu hier après-midi à Granby. Selon lui, seul un financement par épisode de soins permettrait d'améliorer les services à la population et de régler le problème de sous-financement endémique du système de santé.


«Et l'exemple de ce qui s'est passé au CSSS de la Haute-Yamaska est encore plus éloquent puisqu'il est survenu dans une salle d'urgence flambant neuve, soulève Gérard Deltell. On a investi dans le béton, et c'est une très bonne chose, je l'admets, mais on n'a pas mis les effectifs nécessaires pour faire le travail.»

 



«À notre avis, c'est l'organisation du travail qui fait défaut au sein de notre système, dit-il. Les gestionnaires doivent s'arracher les cheveux et couper les sous en quatre pour maintenir les services. En payant les établissements de santé à l'acte, ça permettrait d'assurer que les services seront livrés et que le personnel sera là en quantité suffisante pour les assurer. Il faut cesser de mettre de l'argent dans les structures et plus dans les services directs.»

Texte complet dans notre édition de mardi

 



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