Ce retard cause un préjudice financier important à la municipalité, déplore le directeur général de la municipalité. Non seulement elle ne peut rembourser sa marge de crédit qui frise le million de dollars, explique François Giasson, mais la municipalité doit en plus supporter les intérêts de ce montant. Ces deux dernières années, elle a payé près de 70 000$ en intérêts. «Ça paralyse l'administration municipale. On est au bout de notre marge de crédit; on ne peut pas entreprendre de projets, des projets d'asphaltage et de voirie, par exemple», dénonce M. Giasson.
La municipalité, comme l'exige le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, a fait parvenir sa demande de réclamation finale en juin 2008. Elle est sous analyse depuis au MAMROT, explique M. Giasson.
Du côté du MAMROT, on jette le blâme sur la municipalité. Le dossier de remboursement était incomplet, soutient Caroline St-Pierre, du service des communications du Ministère. C'est ce qui a retardé l'analyse finale du dossier, a-t-elle expliqué hier après-midi. Il appartient à la municipalité de s'assurer que toutes les informations sont contenues dans la demande de remboursement, rappelle-t-elle. «Il manquait des documents. Tout doit être conforme aux normes. On ne donne pas l'argent n'importe comment. On n'est jamais assez prudents avec l'argent des contribuables», a-t-elle soutenu.
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