Les commerçants sont ambivalents

Pour passer à l'est de la rue Compton, les piétons sont invités à emprunter des terrains privés ou encore à enjamber des tuyaux laissés sur le sol.

Depuis un peu plus d'une semaine, les pelles mécaniques s'activent dans la rue Shefford à Bromont. Les travaux qui débutent doivent permettre l'enfouissement des fils électriques et la réfection complète de cette artère du centre-ville. Si la majorité des commerçants se font philosophes face aux inconvénients que cela provoque, d'autres craignent pour la survie de leur commerce et exigent carrément des compensations de la Ville.


«Pour moi, c'est l'enfer. J'ai pas un client par jour. Je trouve ça dure, car on a ouvert la boutique l'an dernier et la Ville a fait des travaux. Là, on retombe encore là-dedans cette année. Notre commerce a pas grand chance de monter. Une journée, j'ai fait 2,88$, alors qu'à l'habitude c'est plus de 100$. C'est pas avec ça qu'on peut payer le loyer», se plaint Josée Hachez, propriétaire de Vert Écolo. Sa petite boutique est située à proximité de l'intersection des rues Shefford et Compton, où les travaux ont été lancés.

 



Dans sa boutique, comme dans la demi-douzaine d'autres situées à proximité, il n'y avait pas un chat samedi en plein milieu d'après-midi. Il faut dire que la voie piétonnière improvisée faisant le lien entre les deux sections de la rue Shefford coupée par l'emplacement actuel du chantier pouvait rebuter certains visiteurs. Pour passer à l'est de la rue Compton, les piétons sont, en effet, invités à emprunter des terrains privés ou encore à enjamber des tuyaux laissés sur le sol. Rien de très accueillant, aux dires de plusieurs commerçants.

Texte complet dans notre édition de lundi

 



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