«Pour moi, c'est l'enfer. J'ai pas un client par jour. Je trouve ça dure, car on a ouvert la boutique l'an dernier et la Ville a fait des travaux. Là, on retombe encore là-dedans cette année. Notre commerce a pas grand chance de monter. Une journée, j'ai fait 2,88$, alors qu'à l'habitude c'est plus de 100$. C'est pas avec ça qu'on peut payer le loyer», se plaint Josée Hachez, propriétaire de Vert Écolo. Sa petite boutique est située à proximité de l'intersection des rues Shefford et Compton, où les travaux ont été lancés.
Dans sa boutique, comme dans la demi-douzaine d'autres situées à proximité, il n'y avait pas un chat samedi en plein milieu d'après-midi. Il faut dire que la voie piétonnière improvisée faisant le lien entre les deux sections de la rue Shefford coupée par l'emplacement actuel du chantier pouvait rebuter certains visiteurs. Pour passer à l'est de la rue Compton, les piétons sont, en effet, invités à emprunter des terrains privés ou encore à enjamber des tuyaux laissés sur le sol. Rien de très accueillant, aux dires de plusieurs commerçants.
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