Le conseiller municipal Pascal Bonin, qui s'était pourtant battu l'été dernier, comme simple citoyen, pour préserver le parc Richelieu, a été le premier à appuyer le projet mardi. «Je n'aurais pas donné mon assentiment si je n'avais pas été certain qu'on va avoir un bruit décent», a-t-il déclaré lors de la séance du conseil.

Paradoxale, sa position? Loin de là, dit-il. «Ça aurait été ridicule de ma part de m'acharner à vouloir garder un parc qui a déjà été vendu. La décision a été prise par le précédent conseil municipal. Mon rôle, comme élu, c'était maintenant d'amenuiser le plus possible les désagréments causés aux citoyens», a expliqué hier Pascal Bonin, élu en novembre dernier.

Et ce dernier juge avoir bien travaillé. Il dit avoir multiplié les rencontres et les questions. Les plans initiaux du mur antibruit n'ont rien à voir, selon lui, avec ce qui a finalement été retenu. «Au début, il était question d'un mur de 10 pieds en métal qui serait construit après les travaux d'agrandissement de l'usine. Maintenant, il est question d'un mur antibruit de 15 pieds qui va respecter toutes les normes en la matière et qui sera construit en premier pour atténuer le bruit des travaux d'agrandissement», dit-il.

Les détails dans l'édition de jeudi.

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