Les vignerons perdent la première manche

«En 2010, il faut tirer ça au clair: qu'est-ce qu'on a le droit de faire et qu'est-ce qu'on n'a pas le droit de faire?», lance Charles-Henri de Coussergues, président de l'Association des vignerons du Québec et propriétaire du vignoble L'Orpailleur, à Dunham.

Les producteurs de boissons alcooliques artisanales poursuivent leur croisade contre la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJQ) malgré un premier jugement qui leur est nettement défavorable. Ils entendent démontrer que les récentes décisions de l'organisme gouvernemental menacent le développement, voire la survie, de leur industrie.


La juge Hélène Langlois, de la Cour supérieure du Québec, a rejeté la demande d'injonction provisoire présentée jeudi par une quarantaine de producteurs, appuyée notamment par l'Association des vignerons du Québec et l'Association des cidriculteurs artisans du Québec.

 



Ceux-ci voulaient forcer la Régie à respecter une vieille note administrative leur permettant de faire la promotion des alcools artisanaux dans des événements publics (salons, expositions, foires agricoles, etc.) considérés comme des extensions de leurs lieux de production. Depuis quelques mois, les permis sont délivrés au compte-gouttes et à la dernière minute, sauf pour les marchés publics traditionnels.

Or, la juge n'a pas été convaincue de l'urgence d'intervenir et des dommages subis par les producteurs. Au passage, elle a également statué que la Loi sur la Société des alcools du Québec accordait à la RACJQ la compétence «d'établir les conditions qui sont rattachées aux permis et aux licences et de contrôler leur exploitation».

Texte complet dans notre édition de mercredi



 

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