Le conseil des commissaires a adopté une résolution, hier soir, dans laquelle il témoigne de son mécontentement à la ministre. «La ministre a toujours dit que les commissions scolaires étaient des partenaires, alors qu'elle n'a pas agi du tout en partenariat», a dénoncé Guy Vincent, président de Val-des-Cerfs, au cours d'une entrevue hier après-midi.
Cette réaction découle de la publication d'un projet de loi dans la Gazette officielle du Québec le 3 février dernier. Un règlement entre en vigueur 45 jours après cette publication.
Selon le projet de règlement soumis, l'année scolaire ne se calculerait plus en jours, mais en heures. Plutôt que d'avoir 180 jours d'enseignement, les écoles auraient l'obligation d'offrir entre 900 et 1000heures de cours par an.
M. Vincent souligne qu'en vertu de ce règlement, une école pourrait ouvrir ses portes la fin de semaine et les jours fériés. «Les jours fériés et l'école du lundi au vendredi, ça fait partie de la tradition québécoise», insiste le président du Val-des-Cerfs.
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