Les employés sont sur la paille

Le propriétaire de Volailles Acton veut reconstruire son usine abîmée par un incendie accidentel, en mai, mais ses indemnités d'assurance se font attendre.

Les temps sont durs pour la vingtaine d'employés de l'usine de transformation de cailles et de poulets Volailles Acton, fermée depuis un incendie accidentel survenu en mai dernier.


«Ils ont des problèmes financiers, il y en a même un qui a dû se mettre sur le b.s.», affirme Eduardo Estrela, propriétaire de l'entreprise Nutri-Cailles qui possède la manufacture de la route 116, à Acton Vale, ainsi qu'une ferme et un abattoir de volailles à Sainte-Hélène-de-Bagot.

 



Une poignée d'ouvriers de l'usine ont pu se dénicher quelques heures par semaine à l'abattoir, où les employés ont eux-mêmes dû composer avec une baisse de production et des heures de travail réduites. Bref, près de 80 employés de Nutri-Cailles sont touchés par le sinistre et, surtout, par ce qui est arrivé par la suite.

Selon M. Estrela, l'assureur a trop tardé avant d'entreprendre les réparations à l'usine après l'incendie du 4 mai 2009. Avec comme conséquence que le bâtiment est désormais insalubre, car infesté de moisissures. «C'est rendu une usine à champignons», ironise le propriétaire.

Texte complet dans notre édition de mercredi

 



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