Des Granbyens d'adoption ont craint pour leurs proches

Bernardo Castro, un Granbyen d'origine chilienne, a vécu beaucoup d'inquiétude après avoir appris qu'un séisme avait frappé son pays d'origine, ses frères et sa mère y demeurant toujours. Heureusement, il a été rassuré par la suite.

C'est le téléphone qui a réveillé Bernardo Castro, vers 5h15 samedi matin. Au bout du fil, un ami, Arturo Pizarro, chilien comme lui, qui lui annonce que son pays d'origine vient d'être secoué par un violent tremblement de terre de magnitude 8,8. «Je suis tout de suite allé ouvrir mon ordinateur pour prendre des nouvelles de mes proches, raconte le mécanicien de 55 ans, employé de Bombardier à Valcourt et résidant de Granby depuis une vingtaine d'années. Aucun site internet chilien ne fonctionnait. Ça disait toujours ''Serveur indisponible''. J'étais très inquiet.»


Impossible de joindre qui que ce soit. M. Castro a appelé ses deux frères ainsi que sa mère de 86 ans, vivant toujours au Chili, mais sans succès.

 



«J'ai dû aller travailler, dit-il. J'ai passé la journée à me demander si ma famille allait bien. C'était très difficile.»

Bonnes nouvelles

Au fil des minutes qui ont passé, l'angoisse s'est installée chez Bernardo Castro et son épouse, Patricia Figueroa. Les nouvelles qui parvenaient de leur pays d'origine n'auguraient rien de bien encourageant, le bilan des décès s'alourdissant d'heure en heure.

«J'ai réussi à joindre un de mes frères vers 17h, reprend M. Castro. J'ai été soulagé d'apprendre qu'il allait bien. Il m'a dit que mon autre frère et que ma mère se portaient bien, eux aussi. Ma mère en a vu d'autres. Elle a été ébranlée, mais elle n'a rien eu de grave.»



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