Impossible de joindre qui que ce soit. M. Castro a appelé ses deux frères ainsi que sa mère de 86 ans, vivant toujours au Chili, mais sans succès.
«J'ai dû aller travailler, dit-il. J'ai passé la journée à me demander si ma famille allait bien. C'était très difficile.»
Bonnes nouvelles
Au fil des minutes qui ont passé, l'angoisse s'est installée chez Bernardo Castro et son épouse, Patricia Figueroa. Les nouvelles qui parvenaient de leur pays d'origine n'auguraient rien de bien encourageant, le bilan des décès s'alourdissant d'heure en heure.
«J'ai réussi à joindre un de mes frères vers 17h, reprend M. Castro. J'ai été soulagé d'apprendre qu'il allait bien. Il m'a dit que mon autre frère et que ma mère se portaient bien, eux aussi. Ma mère en a vu d'autres. Elle a été ébranlée, mais elle n'a rien eu de grave.»
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