C'est ce qu'a laissé entendre la partie patronale, hier, en disant prévoir relancer la ligne d'assemblage d'abord, avant de procéder au retour des équipes complètes dans l'usine de production de mobilier de mélamine d'ici la fin de la semaine prochaine.
Le lock-out décrété le 3 janvier dernier a eu pour effet de créer un certain retard de production qu'il faudra rattraper, a affirmé le vice-président des ressources humaines chez Groupe Lacasse, René Vincelette.
Quant à l'ambiance qui régnera au sein de l'usine de la rue Saint-Pierre lors de la reprise des activités, M. Vincelette se fait rassurant. «On va décanter tout ça et les gens seront rencontrés. Le temps arrange les choses.»
Par voie de communiqué, le nouveau président du Groupe Lacasse, Sylvain Garneau, a pour sa part souligné l'engagement des représentants des deux parties, qui ont travaillé jour et nuit sans arrêt le week-end dernier pour atteindre un consensus satisfaisant. «Nous voyons cette entente de principe comme une solution gagnante pour les employés et pour les succès futurs de Groupe Lacasse», a-t-il déclaré.
Après un blitz de plusieurs jours de négociations, la direction et le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) ont convenu d'une convention collective de trois ans, dont les détails seront présentés aux employés cet après-midi.