Âgé de 49 ans, M. Fortin oeuvre depuis environ 30 ans dans le réseau de la santé, principalement à titre de gestionnaire. Il est enthousiaste à l'idée de diriger le CSSS de la Haute-Yamaska, un établissement plus petit que le CSSS de Chicoutimi un centre universitaire.
«Le CSSS de la Haute-Yamaska, c'est plus petit. Mais pour moi, c'est une promotion», indique M. Fortin, qui a occupé les fonctions de dg par intérim lors de la création du CSSS de Chicoutimi. Même s'il a occupé plusieurs fonctions à titre de cadre supérieur, c'est son premier poste de dg de CSSS. «Je me sens vraiment prêt à être dg et en mesure de relever des défis de cette importance. Pour moi, c'était important que l'établissement regroupe un continuum hôpital, CLSC, CHSLD. Je trouve que le CSSS de la Haute-Yamaska est une organisation intéressante, pas juste en terme de taille, mais aussi au niveau de la programmation», indique-t-il. Les gens qu'ils côtoient ont eu de bons mots pour la région, notamment pour les sentiers pédestres et les pistes cyclables.
Le gestionnaire est très motivé par les défis qui l'attendent. «Ma préoccupation, ça a toujours été de faire progresser une organisation. Et ce n'est jamais le fait d'une personne toute seule, mais d'une équipe», fait-il valoir.
M. Fortin est ravi d'avoir été choisi unanimement par le comité de sélection. Surtout que l'année 2010 s'annonce particulièrement difficile sur le plan budgétaire. «Pour moi, c'est nécessaire pour avoir les coudées franches. On ne s'en va pas nécessairement vers des années de vaches grasses. Les temps sont difficiles», note-t-il.
Enthousiasme
«On est extrêmement fiers d'accueillir quelqu'un du calibre de M. Fortin», relevait hier matin en point de presse, le vice-président du conseil d'administration du CSSS, Jean-Marc Savoie, vantant le dynamisme et les compétences du candidat.
Une vingtaine de personnes avaient postulé pour devenir dg du CSSS. Cinq d'entre elles ont été rencontrées en entrevue. «C'était des gens extrêmement intéressants. Ils auraient tous pu faire la job», souligne M. Savoie. En plus de l'entrevue, les candidats devaient soumettre des références et se plier à un test psychométrique. M. Fortin est celui qui a recueilli la faveur de tous les membres du comité de sélection composé de trois représentants du c.a. du CSSS Marie Benoit, Marilyse Racicot et Jean-Marc Savoie, et de deux autres participants, l'un désigné par le ministère de la Santé et l'autre par l'Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie.
M. Savoie est ravi de constater l'intérêt des candidats pour la région et le CSSS. Recruter un dg n'est pas chose facile, fait-il valoir. Les candidats expérimentés sont peu nombreux, les CSSS étant des créations récentes. Bien des établissements doivent lancer un deuxième appel, ou allonger la période de sélection pour dénicher le candidat idéal, ce qui n'a pas été nécessaire pour Granby.
Le salaire entre 115 782$ et 150 515$ selon l'expérience pour être dg à Granby n'est pas des plus alléchants non plus, selon le vice-président du c.a. «Ils gagnent moins que des dg d'entreprises. Il y a près de 2000 employés au CSSS. Par rapport aux responsabilités que ces gens-là ont à assumer, c'est vraiment bas. Ça prend des gestionnaires ultra-compétents pour gérer des établissements qui s'occupent de toutes les missions santé: CLSC, CHSLD et hôpital... Pour connaître plusieurs directeurs de CSSS, ce sont des gens extrêmement engagés qui ne comptent pas leurs heures», fait valoir M. Savoie.
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