«Il est important de dire la vérité sur la situation financière de la ville. Granby se porte très bien, les résultats financiers le démontrent et les spécialistes le confirment, et, surtout, nous avons les moyens de faire de Granby une ville moderne», a déclaré M. Goulet dans son discours du maire sur la situation financière de la ville.
Selon le directeur des finances de Granby, Jean-Pierre Renaud, le surplus de 1,4 million $ estimé au 31 octobre 2009 représente essentiellement des «dépenses non réalisées». Les coûts de déneigement, en particulier, ont été moins élevés que prévu. Il va de soi que le surplus pourrait toutefois fondre si quelques bonnes tempêtes de neige s'abattent sur la ville d'ici la fin de l'année.
Le budget 2009 prévoyait des revenus totaux de 66 millions $. Cet objectif devrait être atteint. Aucun revenu additionnel important n'est attendu. Les dépenses estimées sont de 64,6 millions $. D'où le surplus de 1,4 million $.
«Ce sont d'excellents résultats. Si nous sommes en récession et que la Ville atteint ses résultats budgétaires et réalise en plus des économies, que demander de plus?», questionne Jean-Pierre Renaud.
Travaux, dette
Le programme triennal 2009-2010-2011 prévoyait par ailleurs pour l'année 2009 des dépenses de 23,4 millions de travaux d'immobilisation. De ce montant, des travaux de 22 millions $ ont été engagés au cours de l'année. L'écart de 1,4 million $ est constitué des travaux de prolongement de la rue Viger de 800 000 $ et des honoraires professionnels pour 600 000 $, des sommes qui n'ont finalement pas été investies.
Au 31 décembre, la dette à long terme de la Ville est estimée à 55 millions $. Les versements en capital et intérêts totaliseront 7,2 millions $, soit 11% du budget. Au début de l'année, la dette était de 37 millions $. L'augmentation est justifiée entièrement par des «travaux d'immobilisation financés et répartis sur les générations futures», explique le directeur des finances.
Le budget 2010, qui sera présenté aux citoyens le 21 décembre prochain, a été élaboré en fonction du taux de taxation actuel, soit de 0,80 $ par tranche de 100 $ d'évaluation.
L'année 2009 aura été une autre année de «réalisations», a indiqué le maire Goulet. «La presque totalité des projets prévus au programme triennal aura été concrétisée. De nombreuses rues ont subi des réfections majeures, dont les rues Guertin, Saint-Charles et Drummond», note-t-il.
Depuis quatre ans, 13 nouveaux parcs ont été aménagés dans les différents districts de la ville. Parmi ceux-ci: les Boisés Miner et les installations permanentes des jeux d'eau au parc Daniel-Johnson et au parc Jean-Yves-Phaneuf.
Le maire Goulet assure que «les revenus générés par les taxes municipales seront investis en grande partie dans nos immobilisations». «Les infrastructures feront toujours partie de nos priorités afin de poursuivre la planification d'entretien et de renouvellement, établie depuis les dernières années», dit-il.
Rémunération
Par ailleurs, comme le veut la Loi sur les cités et villes, le maire a fait état de son salaire annuel. Celui-ci s'élève à 72 208 $, incluant l'allocation de dépenses, tandis que la rémunération des conseillers est de 23 992$, allocation de dépenses incluse.
Le maire reçoit également, à titre de représentant de la ville au sein du conseil des maires de la MRC de la Haute-Yamaska, une rémunération annuelle de 15 651 $.