Pour souligner le sacrifice

Plusieurs dizaines d'anciens combattants ont participé aux commémorations du Jour du souvenir, hier, à Granby et Waterloo. Les cérémonies célébrées dans la sobriété sont toujours aussi importantes, disent les organisateurs, afin de souligner le sacrifice des soldats qui ont lutté pour notre liberté.


«Le Jour du souvenir, c'est l'occasion d'honorer ceux qui ont combattu pour qu'on vive libre. C'est aussi l'occasion de se rappeler que nous devons continuer, à notre tour, de cultiver la paix et la justice», a lancé Donald Paré, sergent d'arme de la Légion royale canadienne.

 



Depuis plusieurs mois, les membres de la Légion de Granby et de celle de Waterloo travaillent d'arrache-pied à l'organisation de cette journée d'activités. Un moment fort en émotion pour plusieurs anciens combattants.

Dans les deux municipalités, les cérémonies ont été marquées par un défilé, un temps de prière et le dépôt de couronnes de fleurs au pied des cénotaphes érigés à la mémoire des soldats de la région morts au combat. Des cérémonies qui se sont déroulées notamment au son des airs du Oh Canada et du God Save the Queen.

À Granby, l'abbé Conrad Verreault, ancien aumônier des forces armées, a interpellé les spectateurs et les vétérans sur la symbolique du Jour du souvenir. Il a souligné «l'importance de la fraternité chez les vétérans». Il a aussi indiqué «qu'il fallait cultiver l'espoir avec cette journée, en attendant le retour des soldats au front», dit M. Paré. Des représentants des deux corps de Cadets de Granby, des fusiliers de Sherbrooke et des Chevaliers de Colomb étaient aussi du rendez-vous.

Pour la liberté



Du côté de Waterloo, plusieurs vétérans de la Deuxième Guerre mondiale et de la Guerre de Corée ont participé au défilé. Un soldat de retour d'Afghanistan était aussi des cérémonies. «Une journée, ce n'est pas beaucoup demander pour se rappeler de nos pères et nos grands-pères qui ont lutté pour notre liberté», explique Michel Lapointe, responsable des activités protocolaires à la Légion royale canadienne de Waterloo.

La veille, plusieurs de ces vétérans s'étaient rassemblés à la Légion pour un grand banquet. Un moment de fraternité, mais aussi l'occasion de mieux comprendre le conflit dans lequel le Canada est présentement impliqué en Afghanistan. Les 140 convives ont, en effet, pu écouter les récits de l'adjudant chef Richard Gaudrault, militaire qui compte 35 ans d'expérience et qui a lutté en Afghanistan.

En plus des nombreux spectateurs, plusieurs dignitaires étaient de ces cérémonies, dont les députés Robert Vincent, François Bonnardel et les maires de Granby et Waterloo.