«Je pensais vraiment que j'étais dedans (la course). Les gens m'ont toujours bien reçu. Mais c'est comme ça. Ça fait partie des règles du jeu», a-t-il dit hier soir lorsque joint sur son cellulaire. «J'en viens à la conclusion que les gens n'étaient pas prêts pour du changement.»Malgré ce cuisant échec, M. Leroux s'est dit satisfait de sa campagne. Il a eu la chance de parler des sujets qui préoccupent les gens, soit les services de la Sûreté du Québec et les finances de la municipalité, dont le taux de taxation. Là-dessus, il est persuadé s'être fait le porte-voix des citoyens. «On a fait nos devoirs. On a rencontré plein de gens, discuté avec eux de plein de choses. Ils nous ont dit ce qui les préoccupait. On les a écoutés.»Les choses auraient pu tourner à son avantage, croit-il, si un débat avait été organisé. L'absence d'un face-à-face avec M. Fauteux a miné sa campagne, selon son analyse. Cet exercice aurait permis aux électeurs, soutient-il, de comparer les idées et les approches proposées par les deux candidats.M. Leroux n'entend pas poursuivre son action politique. Pas question pour lui de jouer le rôle de chien de garde en suivant pas à pas les décisions et gestes du conseil. Il fait remarquer que le conseil compte de nouveaux membres. La dynamique changera, estime-t-il.«Le conseil a maintenant du sang neuf. Les conseillers auront plus de prédispositions aux discussions, a-t-il dit. Je leur souhaite bonne chance.»mlaliber@lavoixdelest.qc.ca