La présidente de la Société de développement économique de Bromont (SODEB), Pauline Quinlan, en a fait l'annonce, hier après-midi, devant l'incubateur du boulevard de l'Innovation.«Vous êtes dans l'une des capitales du vélo de montagne», a lancé la mairesse de Bromont à Hugo Bardou, fondateur d'Xprezo.Ce passionné de vélo a démarré son entreprise il y a cinq ans avec deux autres personnes. Xprezo compte aujourd'hui cinq employés à temps plein et deux autres membres s'ajouteront bientôt à l'équipe.L'entreprise produit entre 250 et 300 vélos de montagne haut de gamme chaque année. M. Bardou prévoit atteindre un chiffre d'affaires de 750 000 $ en 2010.D'ici cinq ans, le fondateur d'Xprezo projette livrer 1000 vélos par année pour augmenter son chiffre d'affaires à près de 5 M $.M. Bardou insiste sur le fait que ses vélos sont fabriqués à 100 % dans la région. «Les vélos sont fabriqués à la main, dessinés, soudés et assemblés dans nos ateliers (actuellement à Shefford) avec des matériaux 100 % recyclables, écrit l'entrepreneur dans un communiqué remis aux médias, hier. Les sous-traitants sont sélectionnés en fonction de leur expertise et leur proximité.»Hugo Bardou signale qu'Xprezo a sa propre équipe de cyclistes pour tester ses produits. La championne canadienne en vélo de descente, Anne Laplante, et le cycliste Matt Hadley en font partie. «L'équipe est notre plus gros véhicule publicitaire», relève M. Bardou.L'homme d'affaires ne cache pas que ses produits se vendent 5 à 10 % plus cher que ceux qui proviennent d'Asie. «Mais il y a un avantage au niveau du service, souligne-t-il. Il faut sensibiliser les gens à l'importance d'acheter localement. L'argent reste dans la région.»Le Québec et l'Ontario sont les principaux marchés d'Xprezo. Mais M. Bardou et son équipe travaillent à développer le marché européen. «Nous avons commencé à travailler avec un distributeur anglais. On va même parler de nous prochainement dans deux revues anglophones, dit-il avec le sourire. Nous avons aussi des possibilités avec la France.»Conseillers pour PMEStéphane Asselin a aussi choisi Bromont pour installer les bureaux de Gess Automation, l'entreprise qu'il a fondée cette année. L'entrepreneur de Saint-Hyacinthe a travaillé chez IBM pendant 15 ans dans le département de l'automation avant de devenir travailleur autonome.L'entrepreneur veut maintenant faire profiter les PME de ses connaissances. Cinq autres professionnels travaillent avec lui.L'homme d'affaires propose de s'intégrer aux PME pour trouver des façons d'améliorer leurs techniques de production et leurs produits.«Innover pour survivre, c'est la règle numéro 1, insiste M. Asselin. Pour y arriver, il faut connaître son marché et avoir accès à des ressources qualifiées. Et une PME de 50 employés n'a pas les moyens d'embaucher ce genre de ressources à temps plein.»Annonces à venirLe directeur général de la SODEB, Jacques DésOrmeaux a profité de la conférence de presse, hier, pour révéler que d'autres annonces seraient faites au cours des prochaines semaines. Trois autres entreprises témoigneraient de l'intérêt pour louer des locaux à l'incubateur.L'incubateur permet à de nouvelles entreprises de louer des locaux à un prix abordable et de partager les frais pour des services communs tel l'embauche d'une réceptionniste. Les entreprises peuvent demeurer entre trois et cinq ans à l'incubateur.csthilai@lavoixdelest.qc.ca
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