L'ADQ rompt ses liens avec les conservateurs

L'Action démocratique du Québec (ADQ) a décidé de rompre ses liens officiels avec des membres en vue du Parti conservateur du Canada, dont l'un des plus importants organisateurs du premier ministre Stephen Harper.


Un porte-parole de l'ADQ a annoncé hier qu'il ne serait plus permis au sénateur Leo Housakos et à d'autres conservateurs québécois d'occuper des postes influents au sein de la formation politique provinciale.L'ADQ a toutefois affirmé que sa décision n'avait rien à voir avec la controverse entourant M. Housakos et qu'elle découlait plutôt de la volonté du parti de se fabriquer une identité bien à lui, dans la foulée de l'élection de son nouveau chef, Gilles Taillon.«Nous voulons tracer une ligne entre les conservateurs et l'ADQ afin d'assurer notre indépendance politique au Québec», a déclaré en entrevue le porte-parole de la formation, Sébastien Lépine. «M. Taillon veut un parti autonome sur la scène provinciale et une organisation complètement indépendante des conservateurs.»M. Lépine a précisé que les conservateurs fédéraux étaient les bienvenus au sein du parti en tant que membres, mais pas en tant que dirigeants.