Chaque année, le CSE fait un arrêt dans une région pour écouter les intervenants du milieu scolaire parler des défis éducatifs. La Montérégie a été sélectionnée, cette année.
Les 22 membres du CSE, nommés par la ministre de l'Éducation Michelle Courchesne, ont fait un saut au cégep de Granby, jeudi. Les directeurs généraux des neuf commissions scolaires de la région, les dirigeants des cégeps et des universités ainsi que des gens d'Emploi-Québec ont participé. «Nous avons eu droit à une vingtaine de représentations de qualité», considère Mme Boutin.
La formation professionnelle, la persévérance scolaire et la reconnaissance des acquis sont les trois défis dont ont parlé les acteurs régionaux.
Mme Boutin a trouvé intéressant que les intervenants de la région aient ciblé les secteurs d'emplois où la main d'oeuvre est en demande. Les domaines du bioalimentaire, de l'aérospatiale, de la micro-électronique, de la fabrication métallique ainsi que du transport terrestre et logistique ont été identifiés comme les domaines d'avenir. «Les gens du milieu ont identifié les formations qui existent pour ces secteurs d'emplois, combien d'étudiants y sont inscrits et quels sont les besoins sur le marché du travail», détaille la présidente du CSE.
Mme Boutin a aussi salué les Journées montérégiennes de la persévérance, une initiative qu'elle qualifie d'innovation. «Ce qui frappe le conseil lorsqu'il va dans les régions, c'est l'originalité des idées et l'ouverture pour de nouveaux projets», soutient-elle.
La présidente constate également que la région suit la recommandation du CSE concernant l'importance d'offrir plusieurs possibilités de formation. «Il faut offrir le plus de voies possible pour la qualification, affirme-t-elle. Les programmes de formation en entreprise peuvent redonner le goût d'apprendre», cite en exemple Mme Boutin. La formation donnée aux infirmières immigrantes au cégep de Granby est un autre programme qu'a souligné avec enthousiasme la présidente.
Cette dernière se dit convaincue que les initiatives prises par la région porteront leurs fruits au fil des ans. «Il ne faut pas minimiser l'impact de la formation en entreprise et des journées montérégiennes», insiste-t-elle.
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