Un million $ investis chez Quéfer

Le président de Quéfer, Claude Petit, exhibe devant le député de Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière, Jacques Gourde, une des pièces de métal fabriquées à son usine. L'entreprise de Saint-Pie a reçu un prêt remboursable de 524 500 $ d'Ottawa pour améliorer sa productivité.

Pour mieux faire face à la concurrence asiatique, le fabricant de pièces de métal Quéfer investit un million $ dans son usine de Saint-Pie.


De ce montant, 524 500 $ sont offerts par Développement économique Canada sous la forme d'un prêt remboursable via le programme Diversification des collectivités.

 



L'annonce en a été faite hier à l'usine de la rue Saint-Pierre par le président de l'entreprise, Claude Petit, le député de Lotbinière-Chutes-de-la Chaudière Jacques Gourde et le nouveau maire de Saint-Pie, Pierre Saint-Onge.

«C'est une aide plus qu'appréciée, a affirmé M. Petit. On n'aurait pas pu faire cet investissement-là tout seuls.»

La contribution permettra à la PME saint-pienne de faire face aux bouleversements économiques et à la concurrence mondiale, que le président de Quéfer qualifie de «déloyale». «Avec les salaires qu'ils ont en Asie...», dit-il.

M. Petit admet avoir perdu des commandes au profit de fabricants asiatiques. «On veut s'ajuster. Avec cette aide, on va pouvoir offrir un meilleur produit et réduire les délais de livraison. Ça va nous donner un avantage concurrentiel.»



En clair, l'argent investi permettra l'achat de deux nouveaux appareils, une machine de découpe de métal et une presse-plieuse. Les pièces de métal de Quéfer sont utilisées à 80 % dans l'industrie du meuble.

Nouveaux emplois

La venue des deux appareils, prévue pour février, nécessitera l'embauche de dix nouveaux employés et permettra de consolider les 16 postes existants. Elles doivent commencer à fonctionner en mai prochain.

«Des annonces comme ça, on en prendrait à toutes les semaines», dit le maire de Saint-Pie, Pierre Saint-Onge.

Ottawa investit un million sur deux ans pour les PME québécoises touchées par le ralentissement économique, a précisé hier le député conservateur Jacques Gourde.

«Le Canada appuie le dynamisme de ses entreprises, dit-il. Nous sommes heureux de contribuer au maintien et à la création d'emplois dans la région.»



L'investissement total de 1 150 000 $ dans Quéfer a pour sa part été rendu possible grâce au soutien de la Banque nationale et du Centre local de développement des Maskoutains.

Créée en 1980, Quéfer fabrique 4000 pièces de métal différentes. Son chiffre d'affaires s'élève à 3 millions $ par année.