Richard Goulet et la candidate Diane Racicot ont confirmé, plus tôt cette semaine, leur intention de participer au débat. Le candidat René Guillette avait pour sa part laissé savoir depuis un moment qu'il ne serait pas de la partie.
La réponse de Mme Trottier est la seule qui manquait. La candidate a prolongé sa réflexion jusqu'à hier, date limite pour donner une réponse à la chambre de commerce. «Je refuse de participer au débat», a-t-elle déclaré au cours d'une brève entrevue, en fin d'avant-midi hier.
La formule choisie pour le débat ne lui convient pas, a fait savoir Mme Trottier. «Avec deux minutes pour répondre à une question, je crois que c'est la qualité de ma réponse qui serait minime, soutient-elle. Et puis on ne m'a pas consultée pour connaître mon opinion sur la formule du débat. On m'a soumis une feuille avec les règlements en me demandant si j'acceptais ou non», déplore-t-elle.
La directrice générale de la chambre de commerce, Céline Gagnon, signale que son organisation n'a pas à consulter chacun des candidats pour connaître le type de débat auquel ils aimeraient participer. «Nous n'avons consulté aucun des candidats, dit-elle. Nous avons opté pour la même formule que pour les débats aux élections provinciales et fédérales.»
Avec une réponse positive de seulement deux des quatre candidats, la chambre de commerce a jugé qu'il n'était pas souhaitable d'investir des énergies dans l'organisation d'un débat.
»Mme Trottier a peur»
Le maire de Granby, Richard Goulet, est persuadé que Mme Trottier ne veut pas débattre parce qu'elle a peur de l'affronter. «C'est le maire sortant qui a tout à perdre, les autres candidats ont tout à gagner, a lancé M. Goulet, visiblement déçu que son adversaire ait décliné l'invitation. Quelles que soient ses raisons pour ne pas participer, elles ne sont pas valables. Mme Trottier a peur de m'affronter et elle n'est pas au courant des dossiers de toute évidence. Elle ne fait que répéter ce qu'on lui souffle à l'oreille.»
La candidate Diane Racicot s'est dite également très déçue du désistement de Mme Trottier et de M. Guillette. À son avis, le débat aurait tout de même pu avoir lieu même si elle était seule avec le maire sortant. «À Bromont, il était question qu'il ait un débat et il n'y avait que Mme Quinlan et M. Duchesne», souligne-t-elle.
csthilai@lavoixdelest.qc.ca
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