2009: une année millionnaire

L'année 2009 a été très bonne pour la Fondation du CHG malgré le contexte économique difficile. On aperçoit ici Jacques Frégeau, président ex-officio, Alain Jacques, directeur général, Serge Laflamme, président, Nancy Messier, vice-présidente et Elias Kassab, trésorier.

La récession n'a pas eu d'effets sur la Fondation du centre hospitalier de Granby. Il a fallu travailler plus fort pour convaincre les donateurs d'être généreux, mais l'organisme a réussi à amasser plus de 1,5 M $ de dollars au cours de la dernière année - 1 585 949 $ plus précisément -. L'année 2009, celle du 25e anniversaire de la Fondation, passera donc à l'histoire comme une année record.


Dans son histoire, la Fondation a dépassé la barre du million en dons à six reprises, rappelait le président du conseil d'administration de la Fondation Serge Laflamme, mardi, lors de l'assemblée annuelle. «Il y a eu plus d'activités», explique-t-il. Les revenus des activités organisées par la Fondation du CHSLD Horace-Boivin ont été ajoutés à ceux de la Fondation du CHG, plus de 68 000 $, ce qui explique aussi sa bonne performance. L'argent de la Fondation Horace-Boivin ne sera toutefois utilisé que pour combler les besoins en centre d'hébergement.

 



La Fondation a bon espoir d'atteindre ses objectifs de la campagne quinquennale 2006-2010 qui vise, entre autres, la création d'une unité moderne mère-enfant-pédiatrie et la modernisation et l'agrandissement de l'unité des soins intensifs. Le directeur général de la Fondation du CHG, Alain Jacques, précise que la Fondation a amassé actuellement 87 % (en revenus nets dédiés à cette campagne) de l'objectif fixé à 5,5 millions $.

«C'est motivant! Ça nous dit que c'est réalisable d'atteindre ou de dépasser notre objectif. On va pouvoir investir et peut-être même éponger les imprévus liés aux projets de la Fondation», dit-il.

Pour Serge Laflamme, le travail des administrateurs de la Fondation est de faire le lien entre les dons et le développement de l'hôpital. «Le signal qu'on a, c'est que l'économie va être aussi difficile en 2010. Ça n'empêche pas les citoyens de vouloir se doter de meilleurs soins de santé...Il faut mieux faire voir, surtout aux futurs donateurs, le lien entre les dons et le développement du centre hospitalier», estime-t-il.

Sur chaque dollar versé à la Fondation, 83 cents sont investis dans les projets.



Le pouvoir des dons

Depuis quelques années, la Fondation fait campagne pour obtenir des services ou des aménagements (comme l'unité mère-enfant-pédiatrie et les soins intensifs) pour lesquels l'établissement n'a pas encore reçu les autorisations gouvernementales. La Fondation le reconnaît.

«À l'instar de ce qui se passe dans la société, c'est une façon pour la communauté de mettre de la pression sur le gouvernement. Cette stratégie a déjà porté ses fruits», relève-t-il, faisant notamment référence à la médecine nucléaire et la résonance magnétique, dans lesquels la Fondation a investi. «On doit être visionnaires. Se demander à quoi devra ressembler le centre hospitalier pour répondre aux besoins de notre société», ajoute M. Laflamme.

«Ça fait parfois paraître un peu longue l'évolution d'un projet dans le système», reconnaît-il toutefois, faisant référence au dossier du mammographe. Même si la somme a été entièrement amassée en septembre dernier grâce à l'événement Marchons pour nos nichons, l'hôpital s'attend à offrir ce service l'hiver prochain.