M. Gévry préfère de loin l'époque actuelle à celle des vaches maigres qu'il a connue au cours de son premier mandat en 2001. «J'ai connu l'époque où on ne dépensait pas un cent. Ce n'est pas pour rien que les gens se plaignaient des trous dans la rue, commente l'ex-directeur d'école à la retraite. Nous avions pour sept millions de dollars de travaux prévus à notre plan triennal d'immobilisations, alors que maintenant nous avons au-delà de 30 M $.»
Le conseiller comprend que cette vague d'investissements tranche avec la philosophie des conseils municipaux précédents qui payaient comptant. «Quand tu paies comptant, tu n'as pas beaucoup d'argent, considère-t-il. La ville est une personne morale qui vaut plusieurs milliards. Je ne pense pas que nous endettions la ville à l'heure actuelle. Il ne faut pas oublier que Granby est en compétition avec les autres municipalités.»
Marché public et centre-ville
L'amélioration du marché public, les problèmes de stationnement ainsi que la revitalisation du centre-ville font partie des préoccupations du conseiller.
Le marché public devrait jouir d'un meilleur emplacement que celui de la rue Saint-Joseph, considère-t-il. «Peut-être que le stationnement de la rue Johnson pourrait être utilisé», avance-t-il.
L'idée d'un stationnement étagé doit aussi être regardée pour régler le manque de stationnements au centre-ville, croit le conseiller.
Opposition
Jacques Gévry aura comme adversaire dans le quartier 7 Pascal Bonin. Ce dernier a reproché à M. Gévry d'avoir fait preuve de laxisme dans le dossier de l'agrandissement de l'usine des Aliments Ultima, rue Principale.
«Le seul argument de M. Bonin est de me dire que les gens du quartier vont perdre leur terrain de balle, avance M. Gévry. J'ai passé presque tous les jours devant le parc pendant un bon moment et je n'y ai jamais vu personne. L'histoire des Aliments Ultima est une tempête dans un verre d'eau. Il y aura beaucoup moins de bruit dans ce secteur lorsque l'entreprise aura procédé à son agrandissement.»