Une équipe complète contre Kenneth Hill

Jules Piette, Charles Weldon, François Champagne, Pierre Pelland, Dominique Parent, Laval Perreault et Sebastien Landry (absent sur la photo) composent l'équipe Alternative Sutton.

Un premier groupe de candidats s'est officiellement lancé dans la course aux élections municipales, hier, à Sutton. Avec à leur tête Pierre Pelland - qui tentera de ravir la mairie de la ville à l'actuel magistrat Kenneth Hill -, la formation politique nommée Alternative Sutton espère occuper les sept sièges qui composent le conseil municipal de Sutton.


«Ce que l'on veut, c'est que tous les citoyens de Sutton en aient pour leur compte de taxes, a lancé l'aspirant maire, hier, lors d'une conférence de presse tenue à deux pas de l'hôtel de ville. Notre idée, c'est d'offrir le maximum de services en retour des taxes municipales. On veut faire ça pour tous les citoyens de la ville, qu'ils soient anglophones, francophones, résidants permanents ou de fin de semaine.»

 

Outre M. Pelland, l'équipe d'Alternative Sutton est composée de François Champagne, actuel membre du conseil municipal, de Sébastien Landry, Dominique Parent, Laval Perreault, Jules Piette et Charles Weldon.

L'une des premières améliorations que M. Pelland souhaite apporter à la vie municipale suttonaise, c'est d'amener plus de transparence au sein de l'administration de la ville.

«Trop souvent, les citoyens qui assistaient aux séances du conseil n'avaient aucune idée de ce qui se tramait devant eux. Tout semblait décidé d'avance. On voudrait travailler avec davantage de transparence.»

Plate-forme à venir

Pour le moment, l'équipe de Pierre Pelland travaille à développer sa plate-forme électorale, plate-forme qui sera vraisemblablement dévoilée d'ici la fin du mois.

Pierre Pelland se défend toutefois de vouloir tout chambarder à l'hôtel de ville au lendemain de son éventuelle élection. Ce qu'il souhaiterait faire, c'est prendre le temps d'analyser le fonctionnement de la municipalité, d'en comprendre les rouages avant de proposer les changements qui s'imposent.

Il compte toutefois régler au plus vite le dossier du plan d'urbanisme.

«Il ne faut plus perdre de temps, dit-il. Sutton a besoin d'un plan d'urbanisme qui ne laisse plus place aux pouvoirs discrétionnaires. On veut des règles claires qui s'appliqueront à tout le monde.»