Retec reçoit un chèque de 100 000 $

Le ministre fédéral du Revenu, Jean-Pierre Blackburn, est venu remettre lui-même un montant de 100 000 $ à François Dandenault, président et chef de la direction des Enductions Repulpables Retec à titre de crédit d'impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental.

Le ministre fédéral du revenu, Jean-Pierre Blackburn, s'est arrêté à Granby, hier, pour remettre un chèque de 100 000 $ à la direction des Enductions Repulpables Retec, une entreprise dont le centre de recherche est situé dans le parc industriel.


Ce crédit d'impôt, parce qu'il s'agit bien d'un montant accordé par le ministère du Revenu, a été remis à l'entreprise dirigée par François Dandenault en guise de remboursement pour des dépenses de recherche scientifique et de développement expérimental.

 



«Notre gouvernement se fait un devoir de soutenir les entreprises innovatrices comme les Enductions Repulpables Retec, une entreprise spécialisée dans l'élaboration de nouveaux produits destinés à l'industrie du papier et de l'emballage», a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse tenue hier au centre de recherche du boulevard Industriel.

«Des entreprises comme celle-ci permettent à l'économie canadienne de demeurer forte, de créer et maintenir des emplois de qualité.»

Innovations écologiques

Les recherches menées par Retec ont permis de mettre au point un enduit servant à imperméabiliser le carton et les fibres textiles. Une bonne partie de l'équipe d'employés de Retec s'affaire justement à développer de nouveaux produits et de nouvelles applications pour leur enduit à base d'eau, résistant à la vapeur, à l'oxygène, au dioxyde de carbone, aux huiles et aux graisses en plus d'être entièrement «repulpable», recyclable et compostable.



«On travaille même à ce que notre enduit aide à rendre le compost de meilleure qualité», a ajouté le président et chef de la direction de Retec, François Dandenault.

Au cours des 15 dernières années, l'entreprise a réussi à bâtir des partenariats avec plusieurs entreprises de pâtes et papier et d'emballage.

«Grâce aux subventions du ministère du Revenu et d'Investissements Québec, on a entre autres pu embaucher des chercheurs de pointe», a ajouté M. Dandenault.

Si son chiffre d'affaires dépasse à peine le million de dollars en ce moment, M. Dandenault entrevoit son augmentation jusqu'à huit millions de dollars par an d'ici les prochaines années.

«Les entreprises cherchent des alternatives aux produits d'emballages actuels, dit-il. Ils souhaitent réduire leurs émissions de CO2 et leurs frais de transport, et se soustraire aux fluctuations de coût des produits imperméabilisants. Notre enduit permet de réduire considérablement le poids des emballages et est composé en grande partie de matières premières renouvelables.»