Le projet piloté par l'Unité de sauvetage de la Haute-Yamaska devait voir le jour en octobre. C'est plutôt en décembre ou janvier qu'il devrait être implanté.
Pour que le service de premiers répondants soient mis sur pied, la Ville doit en approuver l'implantation. En décembre, les élus avaient pourtant adopté une résolution autorisant les futurs premiers répondants à intervenir lorsqu'aucune ambulance n'est disponible sur le territoire.
Cette résolution devra toutefois être modifiée puisque le protocole d'entente entre l'Agence de santé et des services sociaux de la Montérégie, la compagnie ambulancière desservant le territoire, le centre de répartition des appels et les premiers répondants prévoit que les secouristes interviennent aussi lorsqu'il y a des appels urgents au 911 et que des ambulanciers sont disponibles.
Nombre d'appels
Avant d'aller plus loin, les autorités municipales veulent obtenir certaines informations supplémentaires, notamment sur le nombre d'appels.
«Si on nous dit que c'est 700 appels, mais que dans le fond, c'est 3000, on ne veut pas que ça ait un impact sur le service dans quelques années», explique le directeur du service des incendies de Granby, Pierre Lacombe. La Ville de voudrait pas que ke service s'essoufle et disparaisse après quelques années.
«Il est où le problème de sortir plus souvent?, questionne Daniel Caron, responsable du futur service de premiers répondants. En regardant les chiffres de l'an passé (nombre d'appels à Granby), on serait sorti environ 680 fois.»
Malgré ce délai, la Ville assure qu'elle est toujours en faveur de l'implantation d'un tel service. «La Ville ne retire pas son appui au projet et n'est pas contre, précise M. Lacombe. Elle se montre prudente et elle a besoin de plus d'informations.»
Pierre Lacombe fait savoir qu'il pourrait organiser une rencontre au cours des prochaines semaines entre tous les organismes concernés pour que Granby obtienne les informations supplémentaires.
D'ici à ce que la Ville donne officiellement son accord en modifiant la résolution, le projet est temporairement sur la glace. Daniel Caron précise qu'il attend cette réponse pour amorcer l'achat des équipements des secouristes et organiser la formation des futurs intervenants.