La direction de l'établissement estime qu'entre 700 et 800 jeunes du secondaire font leur entrée au cégep. «C'est agréable de les voir arriver. C'est un vent de fraîcheur», estime Nathalie Savard, directrice adjointe à la direction des études et responsable du carrefour de la réussite pédagogique.
Après avoir vécu dans la même école pendant cinq ans, les jeunes adultes découvrent un autre monde, celui de la liberté, mais aussi, des responsabilités.
«On est vraiment stressées, lance Marie-Catherine Houde, en compagnie de ses amies Léa Cloutier et Valérie Sauvageau-Robert. On ne sait pas où sont nos cours!»
Les trois jeunes filles tenaient dans leurs mains l'horaire de leur toute première session au cégep. Premier constat. Il est moins chargé qu'au secondaire. «On n'a pas beaucoup de cours», fait savoir Léa, secondée du regard par ses deux amies.
Parmi les nouveaux étudiants, certains ont eu quelques surprises en mettant les pieds au cégep, hier matin. «Je me demandais si la cloche était pour sonner à 8h!», lance en riant Nicolas Pfister. Il a rapidement constaté qu'il ne devait se fier qu'à lui-même pour arriver à l'heure à ses cours.
D'autres étaient moins stressés, sinon pas du tout. «La plus grande différence, c'est que ce sont de nouvelles personnes», dit Benjamin Chartrand-Cossette.
«C'est quand même assez facile de se retrouver, indique Antoine Sauvage. Au secondaire, j'étais au privé. Ici, il y a plus de monde. Tu as aussi plus de responsabilités parce que tu es moins encadré.»
Un dîner est organisé, demain, pour souligner la rentrée scolaire au cégep de Granby. La direction de l'établissement rencontrera aussi les groupes d'étudiants qui arrivent du secondaire.
«On fait une tournée des groupes pour leur expliquer comment survivre à la transition, indique Mme Savard. Si un étudiant s'engage dans son environnement scolaire, il double presque les probabilités de réussir ses cours.»