«Ça fait six ans que je fais partie de l'équipe de Yvon Boucher, et je pense que nos objectifs sont très différents. La preuve que ça prend du changement à Saint-Césaire, c'est que je ne suis pas seul, j'ai toute une équipe avec moi, des nouveaux venus en plus», a dit le candidat, rencontré hier avec quatre membres de son équipe, pour expliquer sa décision.

Ces nouveaux venus, ce sont Patrick Viens, Denis Chagnon, Jean-Claude Fortin et Jacques Auger. Deux autres personnes font également partie du groupe, mais leurs noms ne peuvent être dévoilés pour le moment.

Cette équipe toute neuve, qui se rallie sous le nom de parti Vision Saint-Césaire, entend changer la façon de faire les choses à la Ville. «Dans un contexte économique comme celui qu'on vit, je crois qu'il faut amener plus de prudence dans la manière de gérer la Ville», a déclaré M. Gendron.

Pour ce faire, il compte bien, s'il est élu, réévaluer les services donnés par rapport à leur coût. «Parce que les revenus d'une Ville sont pas mal fixes, ce qu'on peut changer, ce sont les dépenses», soutient-il.

Tout ça, dans le but ultime de faire baisser le niveau de taxes. «C'est notre objectif final. Je pense que les gens commencent à réaliser qu'ils payent trop cher de taxes. On est de moins en moins compétitifs avec d'autres municipalités. Il est trop tôt pour chiffrer quoi que ce soit, mais si on veut garder nos citoyens et en attirer de nouveaux, il faut que les taxes diminuent», affirme Jean-Claude Fortin.

Transparence

Le parti Vision Saint-Césaire projette également d'offrir à la population «une meilleure transparence» et de donner informations et détails concernant ses projets et règlements dans des termes que peuvent comprendre monsieur et madame tout-le-monde. «Les gens qui sont loin du conseil ne comprennent pas toujours ce qui se trame à la Ville. Je reprochais déjà au maire le manque d'explications quand j'étais assis dans la salle en tant que citoyen. Ce qu'on veut, c'est donner des détails, dire aux gens ce qu'on compte faire et comment. J'aime les choses simples, c'est comme ça qu'il faut y aller», dit M. Gendron.

«Dans le fond, on veut juste recréer une unité, un sentiment d'appartenance dans la ville et assurer une meilleure planification, ajoute Jacques Viens. Et je pense que c'est déjà bien parti puisqu'on est tous des gens qui regardent dans la même direction. Et ça, ça risque de faire bouger les choses plus vite puisqu'on ne perdra pas de temps à débattre.»