Marco Chevalier veut travailler

Le mécanicien granbyen Marco Chevalier, que l'on voit ici en compagnie de son avocate, Me Célina St-François, a demandé d'alléger ses conditions de remise en liberté afin de pouvoir travailler dans une ferme laitière.

L'appel de la terre est plus fort que l'oisiveté pour le Granbyen Marco Chevalier.


Le mécanicien de 39 ans accusé d'avoir violenté cinq femmes, dont deux prostituées, s'est adressé à la Cour supérieure hier pour alléger ses conditions de remise en liberté.

M. Chevalier a indiqué s'être trouvé un emploi dans une ferme laitière de Saint-Valérien-de-Milton mais ne pas pouvoir s'y rendre, car il est assigné à résidence jour et nuit.



"Cet emploi serait constructif pour mon client, a dit l'avocate de l'accusé, Me Célina St-François. C'est dans son intérêt de vouloir être un actif pour la société."

La Couronne, représentée par Me Marie-Claude Morin, s'est objectée à ce que le Granbyen puisse sortir de chez lui le jour, rappelant la "preuve accablante" et les "graves accusations" qui pèsent contre lui, dont agression sexuelle, séquestration, menaces de mort et trafic de cocaïne.

Mais le juge Wilbrod-Claude Décarie a acquiescé à la demande de la défense et modifié les conditions de M. Chevalier afin qu'il puisse aller travailler de jour. Le mécanicien doit cependant toujours respecter son couvre-feu de 18h à 6h du matin, et rester confiné chez lui quand il ne travaille pas.

Présumées victimes



Marco Chevalier a été arrêté le 7 août dernier à la suite d'une enquête de la SQ. Il est accusé d'avoir agressé cinq femmes, dont deux Granbyennes, une Montréalaise et deux prostituées elles aussi de la métropole.

Il attirait certaines de ses victimes en leur promettant de la drogue, puis abusait d'elles et les abandonnait dans un bois de la région de Richelieu.

Au moins une de ses agressions a eu lieu dans le condo qu'il habitait au-dessus de son commerce, le Garage de l'Estrie, situé rue Principale à Granby.

M. Chevalier a des antécédents criminels en matière de voies de fait, bris de condition, prêt usuraire et fausse monnaie.