De l'espoir pour les concessions du Canada

Steve Lemay, directeur général de Saturn de Granby, a bon espoir que les 60 concessions Saturn du Canada soient incluses dans la nouvelle entité qui sera la propriété de Penske.

L'hécatombe annoncée au sein des marques affiliées à General Motors pourrait finalement épargner Saturn. Le milliardaire Roger Penske, propriétaire de Penske Automotive Group, a signé une entente de principe avec le géant de l'automobile américain dans l'intention de racheter la marque Saturn, ses installations de production et son réseau de 350 concessionnaires américains. Même si aucune décision n'a encore été prise concernant les concessions canadiennes, un vent d'espoir soufflait hier chez Saturn de Granby.


«C'est très encourageant, admet Steve Lemay, directeur général de Saturn de Granby. On savait qu'il y avait des acheteurs intéressés à Saturn, mais on est heureux que ça se soit déjà concrétisé.»

 

Pour le moment, l'entente signée entre Penske et General Motors ne comprend pas les 60 concessions canadiennes, mais Steve Lemay espère que celles-ci seront éventuellement incluses dans la nouvelle entité.

«Le réseau de concessionnaires canadien n'est pas trop lourd, dit-il, et les territoires sont bien délimités et bien équilibrés. J'ai l'impression que Penske va nous intégrer aussi.»

Bonne nouvelle

Dans les locaux de Saturn de Granby, dans la rue Principale, un article annonçant le rachat de Saturn était affiché sur un babillard.

«Les employés sont très heureux de cette nouvelle, dit M. Lemay. On faisait face à la situation avec optimisme et enthousiasme. Mais vous comprendrez que cette nouvelle est très réconfortante pour tout le monde.»

Steve Lemay croit même que l'occasion qui s'offre à Saturn sera profitable à l'entreprise. L'entente établie entre Penske et GM permet une certaine stabilité, puisque la production de Vue, Outlook et Astra sera assurée par GM pendant les deux ans suivant la conclusion de la vente.

Pendant cette période, Roger Penske compte tisser de nouveaux liens d'affaires avec des constructeurs étrangers, dont le fabricant français Renault, pour l'importation de nouveaux modèles de véhicules qui seraient commercialisés en Amérique du Nord sous la bannière Saturn. Penske compte par la suite ramener toutes les opérations de production aux États-Unis.