Malgré le ralentissement économique, pas moins de 360 permis ont été émis aux Granbyens depuis le 1er mai, pour leur permettre d'effectuer des travaux à leur domicile. Presque autant qu'à la même date l'an dernier, alors qu'on en comptait 371.
Cette année, les travaux d'agrandissement, de rénovation et de transformation ont encore la cote avec près de 150 permis autorisés, tandis que les constructions neuves comptent pour 36 permis. Les bâtiments accessoires font l'objet de 56 autorisations, tandis que 35 visent l'installation de piscines.
Et comme chaque année, le temps clément influence directement les projets de monsieur et madame Tout-le-monde. Suffit que la fin de semaine ait été ensoleillée pour les voir se pointer à l'hôtel de ville.
«Ça fonctionne avec la météo, c'est incroyable. S'il fait beau durant le week-end, on a plein de monde le lundi!», constate le directeur du service d'urbanisme, Daniel Naud.
Pour répondre à la demande des citoyens, M. Naud assure que la municipalité prend les moyens appropriés. Comme à chaque printemps et pour tout l'été, deux employés supplémentaires (généralement des étudiants dans le domaine) s'ajoutent à l'équipe d'urbanisme.
Et à ceux qui se plaignent que les délais sont parfois longs avant d'obtenir le permis désiré, - un lecteur nous mentionnait récemment avoir attendu trois semaines - M. Naud rappelle que chaque cas est différent. Et que trois semaines, c'est la norme. «Dans des villes comme Montréal ou Boucherville, par exemple, c'est drôlement plus long.»
«Il ne faut pas s'attendre à recevoir un permis sur-le-champ. Il y a beaucoup de choses à vérifier avant. Dans le cas d'agrandissement ou de rénovations majeures, les gens doivent nous présenter des plans», fait-il remarquer.
Et s'il s'agit d'un secteur soumis au Plan d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA), la demande de permis doit d'abord être évaluée par un comité avant d'être soumise au conseil municipal, explique Daniel Naud.
«Mais ce n'est pas toujours vrai que c'est long», soutient le directeur.
Il existe en effet des permis «instantanés» qu'une technicienne peut délivrer au comptoir de l'hôtel de ville en une vingtaine de minutes, dans le cas de travaux plus simples, comme le remplacement de fenêtres par exemple.
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