Les tentes plus rares dans les campings

La pluie et le froid n'ont pas fait fuir les campeurs du parc de la Yamaska, soutient Alain Mochon, responsable des services au parc.

La longue fin de semaine de la fête des Patriotes marque généralement le début de la saison du camping sous la tente. La pluie de samedi et les températures presque automnales des derniers jours ont toutefois découragé certains campeurs qui ont, de toute évidence, préféré rester chez eux.


«Habituellement, il y a beaucoup plus de tentes plantées sur le camping lors des fins de semaine de trois jours, concède une employée du Camping Tropicana qui a préféré taire son nom. C'est sûr que, lorsqu'il pleut et qu'il fait froid, les gens restent à la maison.»

 



Les campeurs qui utilisent des motorisés ou des petits chalets étaient toutefois au rendez-vous.

«Les gens ont choisi de venir quand même, assure la dame. Tant qu'à rester pris à l'intérieur chez eux, ils ont choisi de descendre au camping. Au moins, ils ont un peu plus l'impression d'être en vacances.»

Même phénomène au Camping Bon-Jour, où les tentes se sont faites rares, mais où les usagers réguliers étaient presque tous au rendez-vous pour la longue fin de semaine.

«À ce temps-ci de l'année, il n'y a jamais beaucoup de tentes sur le site, alors on n'est pas trop surpris de constater qu'il n'y en ait pas eu des tonnes en fin de semaine, indique Pauline Paré, propriétaire du camping. Les gens en motorisé étaient tous là en tous cas.»



À pleine capacité

Le mauvais temps n'a toutefois pas rebuté tous les utilisateurs de tente. Au parc de la Yamaska, pas un seul emplacement de camping n'était disponible en fin de semaine. Les 145 sites étaient réservés depuis belle lurette.

«La demande est beaucoup plus forte que l'offre en ce qui concerne les emplacements de camping en nature à moins d'une heure de Montréal, explique Alain Mochon, responsable des services au parc de la Yamaska. Les réservations sont faites depuis longtemps et les gens se sont quand même déplacés malgré le mauvais temps.»

Si des campeurs ont plié bagage avant la fin de leur séjour, il s'agit d'un phénomène marginal, soutient M. Mochon, qui dit ne pas avoir remarqué d'exode massif de campeurs en raison de la pluie et du froid.

«Les gens qui viennent camper à la fin du mois de mai ne viennent généralement pas pour pas-ser leurs journée à la plage, dit-il. Qu'il fasse froid ne les empêche pas de s'adonner à leurs activités habituelles, comme le vélo ou la marche.»

Les utilisateurs quotidiens du parc se sont toutefois faits plus rares ce week-end.



«C'est vrai que les gens de la région qui visitent le parc pour marcher ou faire de la bicyclette sont restés chez eux», admet enfin M. Mochon.