Décès d'un Granbyen au Machu Picchu

Le périple s'est terminé de façon tragiqu pour le Granbyen Benoit Bossé, emporté par un anévrisme. 

L'ascension du mont Machu Picchu, au Pérou, s'est terminée d'une bien triste façon pour un groupe de Granbyens. Un des leurs, Benoit Bossé, est décédé à peine quatre jours après le début de l'aventure à la suite d'un accident cardio-vasculaire. Il était âgé de 47 ans.


Benoit Bossé et sa conjointe, accompagnés de trois couples d'amis, se sont envolés pour le Pérou le vendredi 10 avril dernier. Le mardi suivant, le coiffeur de profession décédait d'un anévrisme au coeur.

 



«Il était pourtant en pleine forme, son médecin lui avait donné son accord», a confié hier son frère, Claude, lorsque joint par téléphone.

Benoit Bossé n'en était pas non plus à sa première excursion du genre. «Il avait déjà monté plusieurs monts, dont le mont Washington», a affirmé Claude, de l'incompréhension dans la voix.

Alain Beaudry a aussi sursauté en apprenant la nouvelle. Lui-même a récemment fait du trekking au Machu Picchu et n'a pas trouvé l'expérience si difficile que ça. «Quelqu'un qui a une forme physique moyenne, qui fait un peu de marche et qui s'entraîne un peu avant de partir peut le faire sans problème», affirme-t-il.

N'ayant pas participé au voyage, Claude Bossé n'était pas au courant de tous les détails de l'accident. Il a appris la triste nouvelle samedi dernier, lorsque les autres membres de l'expédition sont revenus au pays. Ils ont écourté leur séjour d'une semaine.



«La nouvelle m'a surpris, je perds mon frère et mon collègue», a dit celui qui opérait le salon de coiffure Le Quartier, situé sur la rue Saint-Antoine Nord, avec Benoit.

Le commerce sera fermé pendant quelques jours, notamment aujourd'hui, jour du retour du corps au Québec.

Au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada, on ne pouvait divulguer aucune information concernant le décès de M. Bossé en vertue de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

On nous a tout simplement dit que le Ministère était «conscient de la mort d'un citoyen canadien au Pérou» et que de «l'assistance consulaire allait être apportée à la famille».