«Nous avons déposé une requête en Cour supérieure pour faire cesser l'émission de fumée», a fait savoir la mairesse de Bromont, Pauline Quinlan.

À sa séance ordinaire, cette semaine, le conseil municipal a adopté une résolution pour mandater l'avocat Jocelyn Bélisle afin qu'il les représente dans le dossier.

L'entreprise Bûches Éco Logic a obtenu en juin 2007 l'autorisation de la Ville de s'installer au 40, rue Pacifique Est. En février 2008, le préventionniste Carol Labrecque a décelé des risques d'incendie au cours d'une inspection menée à l'usine. «Il fut constaté que la cheminée principale desservant les unités de fabrication émettait de la fumée et des poussières dans l'environnement», peut-on lire dans la résolution.

Le conseil municipal souligne également avoir reçu plusieurs plaintes de citoyens concernant les émissions de fumée, des odeurs de bois brûlé et de poussières. La Ville a demandé à l'entreprise d'apporter les correctifs nécessaires afin que cessent ces nuisances.

«Malgré les avis reçus et l'émission de rapports d'infraction , il est constaté qu'en date du 28 mars 2009, l'entreprise Bûches Éco Logic n'a pas régularisé sa situation dérogatoire ni cessé d'émettre des sources de nuisance», rapporte le conseil dans sa résolution.

La Ville a décidé de se tourner vers les tribunaux. «L'entreprise doit installer les appareils nécessaires pour régler le problème, mentionne Pauline Quinlan. Il y a du bran de scie sur les voitures, la fumée incommode et tout près, il y a une garderie en milieu familial.»

Le président de Bûches Éco Logic, Alain Roberge, n'a pas rappelé La Voix de l'Est.