Mme Quinlan a contacté La Voix de l'Est en fin de journée, mardi, pour annoncer sa candidature aux prochaines élections. «Plusieurs personnes me posent la question», a-t-elle justifié. Pauline Quinlan a été élue pour la première fois en 1998.
L'automne dernier, lorsqu'interrogée sur ses intentions, la mairesse avait dit ne pas avoir décidé. «Il faut toujours en discuter avec la famille, soutient celle qui briguera un quatrième mandat. Je me représente avec l'accord de mon mari. Et le fait que mes enfants sont loin pèse aussi dans la balance.»
Et si la ministre Nathalie Normandeau n'accordait pas à la Ville de Bromont le changement de MRC qu'elle réclame, Mme Quinlan pourrait-elle se désister de la course à la mairie?
«La décision de la ministre, pour moi, ce n'est pas relié, assure-t-elle. J'ai encore de très beaux défis qui n'ont pas été réalisés.»
Des conseillers municipaux qui l'entourent, lesquels resteront? Pauline Quinlan a dit l'ignorer.
Retours
Une tournée téléphonique a permis d'apprendre que Jean-Marc Maltais et Onil Couture comptaient revenir à la table du conseil. «C'est sûr que je reviens, surtout si Mme Quinlan est là», a lancé M. Maltais qui a subi une intervention chirurgicale de 13,5 heures il y a deux semaines. Le conseiller doit retourner sur la table d'opération la semaine prochaine afin d'enlever complètement une tumeur bénigne située près de la moëlle épinière. Jean-Marc Maltais siège au conseil depuis 2002.
Onil Couture considère «être encore motivé» par le travail de conseiller. L'ex-directeur des ventes pour un concessionnaire de machinerie agricole a siégé huit ans à l'hôtel de ville de Bromont avant d'être battu par trois voix en 2002 par Jean-Marc Maltais. M. Couture a été réélu en 2005.
Abandons
Serge Dion et Alain Chénier tireront leur révérence. M. Chénier, qui en était à son premier mandat à Bromont, se dit déçu de cette expérience. Son statut de Montréalais lui a nui, croit celui qui a été conseiller pendant 16 ans à Ville LaSalle. «J'ai souffert beaucoup, je me sentais seul. Je suis habitué de travailler en équipe, ici il n'y en a pas», confie-t-il.
Alain Chénier a trouvé difficile d'être le responsable du dossier environnement. «J'ai une expérience en travaux publics, souligne-t-il. En environnement, je ne connaissais rien, mais personne n'en voulait de ce dossier.»
Serge Dion veut de son côté avoir plus de temps pour profiter de la vie. «Je pense que mon temps est fait, lance-t-il. Je veux voyager et m'occuper avec ma femme de la terre que nous avons à Sainte-Anne-de-la -Rochelle», détaille le retraité de l'usine IBM. Sans vouloir la nommer, M. Dion a révélé «qu'une dame avec une expérience politique» comptait le remplacer dans le quartier Adamsville.
Paul Rolland et Réal Brunelle ont fait savoir qu'ils annonceront d'ici un ou deux mois s'ils seront dans la course.