Pas de répit pour les pompiers de Marieville

Vers 15h30, les pompiers ont été appelés à se rendre au 1223, route 127. Deux bâtiments de ferme étaient la proie des flammes. Des veaux se trouvaient à l'intérieur.

Les pompiers de Marieville n'ont eu que deux heures de repos, hier. Après une intervention de dix heures (voir texte en page 3), les sapeurs ont à peine eu le temps de s'assoupir que déjà, une autre alarme incendie était déclenchée.


«Ça fait depuis 2 h hier matin que mes gars sont sur un feu, a lancé le directeur du service incendie de Marieville, Robert Dubuc, alors qu'il en était à sa deuxième alerte de la journée vers 17 h 30. Nous avons terminé le premier feu à midi. Mes gars n'ont eu que deux heures de sommeil avant cette alarme.»

 



Vers 15h30, les pompiers ont été appelés à se rendre au 1223, route 227. Deux bâtiments de ferme étaient la proie des flammes. Des veaux se trouvaient à l'intérieur. Le propriétaire de la ferme, André Clouâtre, a perdu environ 150 bêtes.

«Les pompiers en ont sauvé une dizaine, a lancé M. Clouâtre, qui n'était pas sur lieux au moment où l'incendie s'est déclaré. Je n'habite pas ici. Ma maison est à Sainte-Angèle-de-Monnoir. J'ai reçu un téléphone d'une personne de Sainte-Brigide qui a vu qu'il y avait de la fumée en passant devant la ferme.»

Le propriétaire estime à au moins 500 000 $ les dommages causés par le feu.

Une quarantaine de pompiers s'affairaient à combattre les flammes en début de soirée. «Il y a des pompiers de Rougemont, de Saint-Angèle-de-Monnoir et une citerne de Richelieu», a fait savoir le chef Dubuc. Ce dernier avance que la cause de l'incendie serait d'origine électrique.



Cinq citernes allaient et venaient constamment pour alimenter les pompiers en eau. «Il n'y a pas de bornes-fontaines dans le coin», a fait remarquer le directeur du service incendie.

Une pelle mécanique a été demandée pour jeter la tôle brûlée à terre. Une opération qui permet aux pompiers de venir plus rapidement à bout des flammes.

Un bus rouge, baptisé autobus des sinistrés, était sur les lieux afin que les sapeurs puissent s'y réchauffer en cette soirée glaciale. La température ressentie était de -25 degrés Celsius.

Et si un troisième feu s'était déclaré à Marieville, une intervention aurait-elle été possible alors que tous les effectifs étaient déjà mobilisés? «Il y a un camion de Rougemont en assistance à la caserne de Marieville», a assuré Robert Dubuc.