En décembre, La Voix de l'Est annonçait que M. Therrien avait acquis l'immeuble au coin des rues Toulouse et Principale. Les commerces Van Houtte, Nettoyeur Granby et Horace-Déli y avaient pignon sur rue.

En plus de devenir propriétaire, M. Therrien révélait qu'il comptait y ouvrir une boîte de nuit, le City Night Club, dès la fin janvier. L'ouverture aura plutôt lieu au début mars, en même temps que le pub.

Nettoyeur Granby et le bistrot Van Houtte sont toujours locataires. Le propriétaire du Horace Déli, Jimmy Tsami, est pour sa part devenu actionnaire du resto-bar avec M. Therrien. M. Tsami demeurera cuisinier. Le smoked meat restera donc au menu.

L'avocat Martin Huppé est aussi associé à M. Therrien dans ce projet de discothèque et restaurant.

Le pub d'environ 200 places communiquera avec la discothèque qui, elle, pourra accueillir 340 personnes. Cinq bars, des salons privés et une scène y seront aménagés. Des artistes s'y produiront les vendredis et samedis en soirée. Michel Therrien n'a pas voulu en dire plus sur la programmation qu'il projette présenter.

La semaine prochaine, la façade de la boîte de nuit et du restaurant sera refaite. Michel Therrien dit avoir investi plus de deux millions de dollars pour l'achat de la bâtisse et l'aménagement de la discothèque et du pub.

L'homme d'affaires, déjà propriétaire de trois autres bars à Granby, le Bora, le Publik et l'Absolute, est convaincu que le marché granbyen est assez grand pour une discothèque. «Les gens de Granby n'auront plus besoin de sortir pour aller dans une vraie discothèque, mentionne-t-il. Et les gens de Sherbrooke et Magog vont pouvoir arrêter ici.»

M. Therrien fermera toutefois l'Absolute rue Saint-Jacques lorsque le City Night Club ouvrira.

D'ici l'automne 2009, le promoteur envisage aménager un bar pour les 25 ans et plus à l'étage inférieur de la discothèque.

Anglais et français!

Pourquoi le propriétaire a-t-il opté pour une dénomination francophone pour le pub et anglophone pour la boîte de nuit? «L'urbaniste à la Ville de Granby, Alain Chevalier, m'a convaincu de mettre un nom francophone pour le resto, relate le propriétaire. Pour la discothèque, ça demeure le City Night Club parce que l'enseigne était déjà prête.»