MRC: Paradis appuie la bataille de Quinlan

Au Parlement, le député de Brome-Missisquoi, Pierre Paradis, occupe un grand bureau au rez-de-chaussée depuis plusieurs années. «C'était l'ancien bureau de René Lévesque, relève-t-il.

La mairesse de Bromont, Pauline Quinlan, a raison de faire pression sur le gouvernement, considère le député de Brome-Missisquoi, Pierre Paradis. Son désir de changer de MRC tient la route et elle doit le défendre.


«Si tu as un bon dossier, il ne faut pas que tu te gênes pour en parler, mentionne le libéral. Pour le palais de justice de Cowansville, ç'a été long, mais je ne me suis pas gêné. C'était un bon dossier.»

 



Le jugement final revient à la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau. «C'est à la ministre de juger de la valeur du dossier», laisse tomber M. Paradis.

La récente démarche de Mme Quinlan auprès du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, ne lui paraît non plus être un coup d'épée dans l'eau. La mairesse de Bromont souhaite que le Bureau d'audiences publiques étudie les répercussions environnementales de la collecte des déchets imposée par la MRC de la Haute-Yamaska depuis le 1er janvier. «Ce ne serait pas la première fois, souligne Pierre Paradis. Le BAPE regarde le processus au complet.»

Pas de surprise

Pour le député de Brome-Missisquoi, la session extraordinaire de trois jours se déroule exactement comme il le prévoyait. «Ça fait neuf rentrées parlementaires que je vis, et la première journée, c'est toujours l'élection du président», note-t-il. M. Paradis a d'ailleurs présidé cette élection.



Le contenu de l'énoncé économique présenté, hier, par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, n'étonne pas non plus le député. «J'avais une bonne idée de ce qu'il allait contenir, dit-il. Pour l'instant, ce qu'on ignore, ce sont la rentrée des revenus en 2009 et les montants de péréquation que nous enverra le fédéral.»

Au Parlement, M. Paradis occupe un grand bureau au rez-de-chaussée depuis plusieurs années. «C'était l'ancien bureau de René Lévesque, relève-t-il. Un été, je l'ai prêté pour le tournage de la télésérie sur René Lévesque.»

Au Salon Bleu, le libéral est assis derrière le ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Sam Hamad, dans la dernière rangée. Trouve-t-il difficile de n'avoir aucune fonction ministérielle? «C'est un plaisir différent. Mon rôle premier est d'être député. Les autres fonctions, c'est un travail complémentaire», répond-il.