L'ex-Granbyen, qui a agressé une fillette au magasin Dollarama du Carrefour de l'Estrie en février 2005, a manqué à ses conditions imposées dans le cadre de son ordonnance de surveillance longue durée.
Déclaré délinquant à contrôler pour une période de sept ans lors de l'imposition de sa peine de 56 mois de pénitencier en avril 2007, Hurdle doit rendre des comptes à la commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) depuis sa libération jusqu'en 2014.
Les nombreux manquements de Steve Hurdle au cours des derniers mois ont obligé la CNLC à déposer une dénonciation pour omission de se conformer à ses conditions. «Vous avez perdu toute crédibilité et vos derniers manquements, votre profil de délinquant sexuel à haut risque de récidive (...), nous amènent à recommander le dépôt d'une dénonciation», justifie la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC).
«Dans le contexte actuel, elle considère qu'il n'existe aucune autre alternative afin de protéger la société», ajoute la commission dans la plus récente décision concernant Steve Hurdle.
La CNLC avait obligé Hurdle à lui rendre des comptes concernant sa relation avec sa nouvelle conjointe, mère d'une fillette de moins de 14 ans.
Le pédophile ne s'est pas conformé à cette condition et a même omis de se présenter à son injection de Dépo-Provera, pour contrôler sa libido, pour se rendre au domicile de cette femme.
Pensées magiques
«Vous demeurez incapable de vous voir dans une situation à risque et avez encore des pensées magiques face au haut risque de récidive que vous présentez pour la société (...) votre comportement s'est grandement détérioré dans différentes sphères de votre vie, et ce malgré tout l'encadrement offert», explique le décision de la CNLC.
La commission s'inquiète aussi du fait que Steve Hurdle a décidé de mettre fin aux rencontres avec son psychologue et qu'il vit de grandes frustrations envers le contrôle exercé sur sa vie par le Service correctionnel du Canada.
«La Commission considère que vous présentez un risque élevé pour la collectivité. Il existe des preuves claires et convaincantes que vous avez violé délibérément les conditions sans aucune considération pour le risque que vous présentez», estime la Commission nationale des libérations conditionnelles.
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