Entente de 10 ans entre la SQ

Le directeur du poste de la SQ Acton, le lieutenant Charles Renaud, la préfète de la MRC Acton, Huguette St-Pierre-Beaulac, et le commandant de la Sûreté du Québec du district de la Montérégie, Christian Chalin, ont procédé à la signature d'une entente de service d'une durée de 10 ans.

La MRC d'Acton vient de renouveler une entente de service d'une durée de 10 ans avec la Sûreté du Québec. Celle-ci comprend notamment l'ajout de deux policiers à temps plein.


Depuis 1998, les huit municipalités de la MRC sont desservies par le corps de police provincial. Après une première entente de dix ans, les élus l'ont renouvelée pour la même durée, lundi, lors de la signature officielle.

 



Dès 2009, deux nouveaux policiers seront embauchés et se joindront à l'équipe de 20 agents. Le taux d'encadrement - nombre de policiers pour 1000 citoyens - grimpera du même coup à 1,41 policier.

Le taux d'encadrement sera même au-dessus de la moyenne provinciale de 1,38 policier pour 1000 citoyens, explique le lieutenant Charles Renaud, directeur du poste de la SQ Acton. «On a été capables de bonifier le nombre de policiers pour rendre un meilleur service», dit-il.

«Avec les 22 policiers, nous sommes bien couverts», estime Huguette St-Pierre-Beaulac, préfète de la MRC d'Acton.

Le ministère de la Sécurité publique facturera chacune des municipalités en fonction de sa richesse foncière. Selon les estimés, la facture pourrait grimper à 1,5 million $ pour la première année de service, en 2009.



La SQ Acton dénombre plus de 400 accidents de la route et près de 1000 plaintes criminelles, annuellement. «En criminalité, nous n'avons aucun problème ciblé. En 2006, nous avons eu le projet phare pour le démantèlement d'un réseau de vols de voitures, mais ces personnes-là sont incarcérées», indique le lieutenant Renaud.

En saison estivale, le travail des agents s'effectue dans les champs et les bois pour l'éradication des plants de cannabis. En 2008, ce sont près de 22 000 plants qu'ils ont arrachés.

À compter de 2009, les policiers rencontreront les élus de chacune des municipalités pour connaître leurs préoccupations en matière de sécurité publique. Les agents mettront ensuite un plan d'action en place pour répondre à leurs besoins.