«Un des projets qui me tient le plus à coeur, c'est le développement du transport en commun non seulement dans les villes, mais aussi interurbain, a exposé M. Arsenault. Je souhaiterais aussi travailler à l'implantation d'un trajet d'autobus qui ferait l'aller-retour entre Granby et le parc industriel de Bromont.»
Ce faisant, il espère parvenir à réduire le nombre de véhicules en circulation dans la région en éliminant le besoin pour une seconde voiture chez les familles dont un membre travaille dans le parc industriel.
Jean-François Arsenault a aussi réitéré son appui aux organismes environnementaux de la région tels le COGEBY et les Amis du bassin versant du lac Waterloo en s'engageant, s'il est élu, à les soutenir financièrement dans leur croisade pour l'assainissement de la rivière Yamaska et de tous ses tributaires.
«Il faut aussi soutenir les agriculteurs qui souhaitent effectuer un tournant vert, eux qui sont souvent accusés à tort et à travers d'être responsables de la pollution de notre rivière», ajoute le candidat péquiste.
Promotion du parc
M. Arsenault propose aussi une mesure concrète qui, selon lui, s'inscrit bien dans la vision de développement durable du Parti québécois: l'entretien efficace et la promotion des pistes de ski de fond du parc de la Yamaska.
«Cet hiver, les pistes de ski de fond ne seront pas encadrées et ne seront pas utilisées par les gens de la région et de l'extérieur, soulève M. Arsenault. Tout le monde s'entend sur l'importance de permettre aux gens de skier sur les pistes du parc.»
C'est d'ailleurs ce que prétend Frédéric D'Astous, sociologue et enseignant au cégep de Granby-Haute-Yamaska, qui a préparé une étude sur la perception du parc de la Yamaska chez les professionnels reliés aux sports en milieu scolaire.
«Le développement du potentiel récréotouristique, ça fait la fierté d'une région, soutient M. D'Astous. C'est pas juste parce que c'est beau et parce que c'est gentil pour les petites grenouilles, mais parce que ça crée des jobs.»
Lors d'une balade en ski de fond dans le parc l'an dernier, M. D'Astous a rencontré des gens venus d'aussi loin que Thetford Mines pour skier dans le parc, et ce, même s'il n'y avait aucun traçage et que les skieurs devaient partager les pistes avec les marcheurs à raquettes.
«Sans promotion particulière, on a déjà un rayonnement, fait-il valoir. Imaginez si on réussit à toucher la clientèle, ce sont des nuitées et des soupers au restaurant de plus pour la région.»
Le vert et le bleu
L'ex-chef du Parti vert et candidat péquiste dans L'Assomption, Scott Mc Kay, a quant à lui souligné l'importance de l'environnement au sein des préoccupations du PQ, l'illustrant au passage en rappelant que le logo du parti était maintenant composé de vert et de bleu.
Il a aussi profité de son passage dans la région pour signifier l'intention du Parti québécois de se battre pour la rétrocession des terres retirées du Parc du Mont Orford par le gouvernement Charest en 2006.
«Le Parti québécois a annoncé qu'il déposerait un projet de loi pour réclamer le retour de ces terres dans le parc, a-t-il avancé. Ce dossier là est très révélateur de la façon avec laquelle le gouvernement Charest traite notre patrimoine collectif.»