Il est d'abord revenu sur le projet de 220 places d'hébergement en soins de longue durée qui est sur la table depuis au moins 2004. Sans préciser comment il s'y prendra, le jeune homme a dit vouloir faire débloquer le dossier, profitant de l'occasion pour remettre en question le travail du député sortant François Bonnardel. «M. Bonnardel n'a pas travaillé assez fort. Le projet de 66 places annoncé ne vient que patcher le problème», a-t-il avancé.
Le candidat péquiste a aussi promis de faire en sorte que d'ici cinq ans, «tout le monde aura accès à un médecin de famille». Pour y arriver, il propose deux solutions: la reconnaissance des diplômes des médecins étrangers et la création d'un pôle universitaire à Granby.
Partant du fait que Granby est à mi-chemin entre Montréal et Sherbrooke, M. Arsenault affirme qu'il s'agit de l'endroit idéal pour former de jeunes médecins et des infirmières bachelières. «C'est encore au stade embryonnaire, mais j'aimerais travailler avec les maires et les intervenants du milieu. Ce serait affilié avec l'université de Sherbrooke ou de Montréal», a-t-il simplement laissé entendre.
L'idée d'un tel pôle universitaire n'a rien de nouveau. Le cégep de Granby Haute-Yamaska et le maire de Granby, Richard Goulet, en ont souvent parlé au cours des dernières années. Aux dernières élections provinciales, en mars 2007, les candidats péquistes dans Shefford et Brome-Missisquoi, Paul Sarrazin et Richard Leclerc, avaient aussi récupéré l'idée. À l'époque, les deux hommes visaient cependant les domaines de la microélectronique et de la métallurgie.
Économie
«On va sûrement subir les conséquences de la crise financière», a par ailleurs noté Jean-François Arsenault. Pour aider la région à se prémunir contre cette menace, il souhaite oeuvrer de concert avec le maire de Waterloo, Pascal Russell, pour le développement du futur parc industriel en bordure de l'autoroute 10.
Or, on sait que la Ville de Waterloo a travaillé durant deux ans et demi pour concrétiser ce projet. Les élus n'attendent aujourd'hui que le feu vert du gouvernement pour mettre à la disposition des industriels un espace de 6 200 000 pieds carrés. Si tout va comme prévu, le parc pourrait leur être accessible dès le début de 2009.
M. Arsenault a également réitéré son intérêt à l'égard des projets de développement durable, comme celui chapeauté par l'Institut montérégien d'écoconception qui pourrait bientôt mener à la première usine de traitement de piles usagées au Québec, dans les anciennes installations de Circuit Foil America à Granby. «Il faudrait que ce soit jumelé à la création d'écocentres», a ajouté le péquiste, en concédant que la MRC de la Haute-Yamaska y travaillait déjà.
«Et je veux qu'on attire une nouvelle attraction majeure dans la région», a-t-il laissé tomber. Ce dernier a donné l'exemple du parc thématique Astérix. Ce projet avait fait les manchettes dans les années 1990 avant de mourir dans l'oeuf.