«C'est comme ça quatre matins par semaine, lance M. Bonnardel, frigorifié. Les gens viennent faire la file pour une prise de sang ou pour un rendez-vous. Il y a même un citoyen ce matin qui fait la file depuis 6h45 pour être sûr d'être reçu.»
Ce que déplore M. Bonnardel, c'est que les patients du Groupe de médecine familiale de Waterloo doivent faire la file de cette façon alors qu'ils pourraient être reçus au CLSC à quelques rues de là.
Le problème, soulève-t-il, c'est que la clinique Médica est rattachée à l'hôpital Brome-Missisquoi-Perkins de Cowansville alors que le CLSC de Waterloo fait partie du CSSS de Haute-Yamaska. Comme l'échange de renseignements et de résultats est difficile entre établissements de CSSS différents, les patients de Waterloo ont l'obligation de se rendre à Cowansville plutôt qu'au Centre hospitalier de Granby pour être traités et rencontrer leur médecin.
«En 2008, une telle situation n'a aucun bon sens, fait valoir le candidat adéquiste. Il serait plus logique que les citoyens de Waterloo soient soignés à Granby, dans l'hôpital de leur région, qui fait partie de la même MRC et du même CSSS et qui se trouve à moins de 15 minutes de chez-eux.»
Bâtiment vétuste
La solution à cette situation réside, pense François Bonnardel, dans le déménagement du CLSC de Waterloo dans un tout nouveau bâtiment.
«Le bâtiment dans lequel le CLSC se trouve actuellement est vétuste, fait-valoir M. Bonnardel. L'idéal, ce serait de déménager le CLSC à proximité de la clinique et d'améliorer l'échange des dossiers entre eux.»
L'actuel député s'engage donc, s'il obtient à nouveau la faveur des électeurs, à régler ce problème qui force des Waterlois, jour après jour, à faire la file devant leur clinique médicale.
Des discussions sont d'ailleurs déjà amorcées avec les autorités municipales concernées et les deux CSSS, discussions que souhaite poursuivre François Bonnardel.
«Le CLSC ne convient tout simplement plus, assure-t-il. Je m'engage à trouver des solutions tangibles pour que les gens de Waterloo soient mieux servis et que les infrastructures soient mieux utilisées.»