Une conduite d'aqueduc cède

Le bris d'aqueduc à l'intersection des rues Cowie et Georges-Cros a coûté des milliers de dollars à des entreprises.

Une importante conduite d'aqueduc a cédé, hier matin, à l'intersection des rues Cowie et Georges-Cros. Résultat: résidences et industries ont été privées d'eau. La Ville a réparé la conduite. L'eau est maintenant disponible. Mais des milliers de citoyens devront la faire bouillir avant de la consommer.


En matinée, une conduite de 14 pouces de diamètre a rompu. «Ça a eu pour effet de diminuer la pression dans le réseau», explique le directeur général de la Ville de Granby, Michel Pinault.

 



L'absence d'or bleu a forcé l'école secondaire du Verbe Divin à fermer ses portes. La commission scolaire du Val-des-Cerfs a acheté des cruches de 18 litres d'eau pour alimenter quatre de ses établissements. Et la production a cessé ou ralenti dans plusieurs entreprises (voir texte: Un bris qui coûte cher).

Le bris devait être colmaté tard en fin de soirée, hier. La rue Cowie à l'intersection de Georges-Cros a été fermée le temps que la réparation soit effectuée. Les automobilistes devaient emprunter les rues Vadnais, André-Liné et J.-A.-Bombardier pour reprendre la rue Cowie.

Avis d'ébullition

La Ville doit désormais s'assurer que l'eau est propre à la consommation. Hier soir, la Ville a prélevé huit échantillons qu'elle a acheminés à un laboratoire indépendant pour être analysés. «Nous devrions avoir les résultats jeudi (demain) soir», fait savoir Michel Pinault. D'ici là, l'eau doit être bouillie.



«Quand la pression dans le réseau descend en bas de 20 livres, nous avons l'obligation de décréter un avis d'ébullition, explique Michel Pinault. Les gens doivent faire bouillir l'eau une minute jusqu'à nouvel ordre par mesure préventive», détaille-t-il.

Tout le secteur sud-ouest de la Ville est concerné par l'avis d'ébullition. En termes plus clairs, les résidants des secteurs des écoles L'Envolée, J.-H.-Leclerc et Ave-Maria ainsi que ceux du quartier composé de plusieurs impasses (Impasse de la Roche, du Boisé, des Champs...) sont affectés. Le parc industriel et les usines du chemin Bernard font aussi partie du périmètre touché.

Michel Pinault n'était pas en mesure de chiffrer à combien de résidences et d'industries s'adressaient l'avis d'ébullition. «C'est tellement majeur. Je ne peux pas donner le nombre de gens touchés», a admis le gestionnaire.