«C'est notre erreur, on le reconnaît, avoue Lucette Fiset, répartitrice pour Autobus Granby. Mais il s'agit plutôt d'une erreur d'interprétation que de jugement.»
Selon la dame, la commission scolaire du Val-des-Cerfs a fait parvenir une note au transporteur lui indiquant de suivre la route prévue au devis, qui comprend une série d'arrêts à des intersections et à divers points de chute, plutôt que de déposer les enfants devant leurs résidences respectives.
«Des parents se sont plaints parce que l'autobus s'arrêtait à trop d'endroits, raconte la dame. Par conséquent, la commission scolaire nous a fait parvenir une note nous demandant de suivre la route convenue. C'est vrai que le chauffeur s'arrêtait devant plusieurs maisons et que ça pouvait ralentir le trajet, mais il le faisait pour assurer la sécurité des petits enfants.»
Mme Fiset confirme que les parents et les enfants concernés ont été avertis jeudi matin du changement prévu au parcours et que celui-ci entrerait en vigueur dès le lundi suivant.
Le problème, c'est que la directive a été appliquée le soir même.
À la commission scolaire du Val-des-Cerfs, on déplore qu'un tel incident se soit produit, mais on en souligne surtout la rareté.
«Le transporteur raccompagne 15 000 élèves par jour, soulève Sandra Thibodeau, responsable des communications à la commission scolaire, et emploie 250 chauffeurs. C'est quand même remarquable qu'il y ait aussi peu d'incident du genre.»
«Il n'y a personne à l'abri de l'erreur, reprend Mme Fiset. Nous ferons tout en oeuvre pour que ce genre d'incident ne se produise plus. L'important, c'est qu'il ne soit rien arrivé de grave.»
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