«C'était totalement anonyme, comme quand tu parles à quelqu'un puis que tu as juste des directives. C'était comme dans un film», a raconté hier l'un des deux copropriétaires, Christian Lauzon.
«On a déposé l'enveloppe d'argent dans un endroit, on a récupéré ensuite nos pièces dans un autre endroit désigné», précise-t-il.
L'entrepreneur a refusé de spécifier quels étaient ces endroits. «Je ne peux vous en dire plus parce que j'ai promis l'anonymat», dit-il.
M. Lauzon affirme qu'il ne sait pas à qui il a eu affaire. «Peut-être un réseau, ou un revendeur de métal qui avait acheté la marchandise volée», avance-t-il. Il a eu peur de ne pas trouver les pièces après avoir déposé l'enveloppe d'argent comptant. «C'était une chance à prendre. On est bien contents maintenant.»
L'entrepreneur avait porté plainte à la police de Granby, mais il souhaite maintenant que les choses n'aillent pas plus loin. «Nous, on va essayer de s'arranger pour que ça meure dans l'oeuf. On ne veut pas qu'il y ait des représailles, que quelqu'un vienne vandaliser à l'usine», dit-il.
Parmi les différents corps policiers contactés hier soir par La Voix de l'Est, personne n'a été en mesure de dire si le voeu de Christian Lauzon concernant l'enquête policière pourrait être exaucé.
Les rampes volées étaient évaluées à 9000 $. Elles se trouvaient à l'arrière de la bâtisse de la rue Principale au moment du vol.