«Ce que nous voulons avant tout, c'est aider les familles à joindre les deux bouts, informe M. Gnocchini-Messier. Dans le contexte actuel, les gens ont raison de s'inquiéter à propos de leur avenir économique.»

Pour leur donner un coup de main, le NPD compte bonifier l'actuelle prestation fiscale canadienne pour enfant jusqu'à un montant de 5000 $ par année par enfant.

«Ce que l'on compte faire, reprend le candidat néo-démocrate, c'est mettre ensemble toutes les prestations et les crédits d'impôt pour enfant pour les remettre sous forme de chèque mensuel non imposable.»

Selon lui, cet argent pourra servir à combler les besoins de base des familles et les encouragera également à inscrire leurs enfants à des activités sportives et culturelles.

«Ça aidera aussi à réduire le stress au sein des familles, assure-t-il. Si les gens manquent moins d'argent, il seront moins stressés et auront de meilleures relations entre eux. C'est le stress qui mène à l'éclatement des familles.»

Financé par les banques et les pétrolières

Pour financer cet ambitieux projet, le Nouveau Parti démocratique compte aller cogner à la porte des multinationales, dont les banques et les pétrolières, qui bénéficient depuis l'avènement du gouvernement conservateur de réductions d'impôt.

«Les conservateurs ont déjà réduit l'impôt des multinationales et comptent le réduire jusqu'à 15 %, explique-t-il. Nous allons le ramener à 22,15 % et mettre du coup 50 milliards de dollars de plus dans les poches de l'État, de quoi financer amplement notre programme.»

Le NPD investira aussi massivement, s'il est porté au pouvoir mardi prochain, en allouant un pour cent des dépenses gouvernementales à la construction de logements sociaux.

«Ici, dans la région, cette mesure devrait donner tout un coup de main aux mères monoparentales, indique Simon Gnocchini-Messier. Dans le fond, ce que l'on veut, c'est donner une chance de réussite égale à tous les Canadiens.»