Usine Exeltor: un comité de relance voit le jour

Claude Dubois, maire de Bedford.

La petite bourgade de Bedford a peut-être posé un genou par terre, il y a une dizaine de jours en apprenant la fermeture de l'usine de fabrication d'aiguilles d'Exeltor, mais elle déploie tous les efforts pour se relever.


«Nous avons mis sur pied un comité de relance, confirme le maire de Bedford, Claude Dubois. Pas question de laisser les choses aller, on va tout faire pour préserver l'économie de notre municipalité.»

 



Composé de M. Dubois, du conseiller municipal Tommy Gladu, du directeur général de la Caisse Desjardins de Bedford, Claude Frenière, d'un représentant des gens d'affaires de la municipalité, Yvan Richard, et des membres du CLD Benoit Lévesque, Josée Brunet, Louis Dupuis et Hermann Ruf, le comité compte se rencontrer chaque semaine pour faire le suivi du dossier de relance.

«Nous avons déjà plusieurs scénarios sur la table, révèle M. Dubois. Toutes les avenues sont étudiées, de la démolition de la bâtisse à sa division en plusieurs locaux.»

Visite des lieux

Dès cette semaine, le comité fera la visite de l'usine qui est, rappelons-le, fermée définitivement depuis le jeudi 25 septembre.



«Nous avons la chance de compter sur la présence d'Hermann Ruf au sein de notre comité, reprend Claude Dubois. Comme il est d'origine allemande, il a pu s'entretenir avec les propriétaires d'Exeltor en Allemagne et prendre arrangement avec eux pour cette visite.»

Lorsque le comité se rendra à l'intérieur des murs de l'usine de la rue de la Rivière, il sera accompagné d'un ingénieur-conseil qui évaluera toutes les possibilités de réaménagement du bâtiment.

Des rencontres sont aussi prévues avec les anciens employés de l'usine les 16 et 23 octobre prochains dans les locaux de la municipalité, question d'écouter leurs suggestions.

«Je sais que le député Pierre Paradis étudie présentement la possibilité d'une reprise des activités de l'usine avec de nouveaux partenaires, soulève Claude Dubois, mais nous préférons de notre côté être proactifs et dynamiques dans notre recherche d'une nouvelle vocation pour ce bâtiment. Pas question de regarder le train passer.»