Louisette Dussault: «Le monde nous aime»

«Le monde nous aime et il tient à ce qu'on continue à l'accompagner et à l'aider à penser à autre chose après une mauvaise journée», affirme Louisette Dussault.

«Ce n'est pas vrai que le public n'est pas de notre bord. J'arrive de Thetford Mines et le monde n'a pas cessé de me poser des questions au sujet des coupes. Le problème, c'est qu'on ne donne pas la parole aux gens ordinaires...»


Non, Louisette Dussault n'est pas d'accord avec ses collègues qui sont d'avis que le message des artistes ne passe pas. Selon elle, le public est même très sensible à la cause des créateurs.

 



«Le monde nous aime et il tient à ce qu'on continue à l'accompagner et à l'aider à penser à autre chose après une mauvaise journée, dit-elle. Peut-être qu'il y a des commentateurs qui ne nous appuient pas mais les gens, eux, sont derrière nous.»

Comme d'autres, Louisette Dussault en a contre ceux qui essaient de faire croire que les artistes vivent dans l'opulence.

«Je n'ai pas peur de dire que j'ai fait beaucoup d'argent, entre 1991 et 1994, alors que j'étais Marilyn à la télé. Mais ensuite, j'ai été sept ans sans obtenir le moindre petit rôle au petit écran. De quoi pensez-vous que je vivais pendant ce temps-là?»

Et Louisette Dussault parlera ensuite du Cirque du Soleil, une fierté québécoise qui n'a certes plus besoin d'être subventionnée.



«Mais au début, quand tout a commencé dans Charlevoix, Guy Laliberté a eu besoin d'aide pour présenter ses spectacles à l'étranger. Le Cirque n'assurerait pas un tel rayonnement à travers le monde au Canada aujourd'hui s'il n'avait pas bénéficié d'un coup de pouce à l'époque...»